Lorsqu’on jette un petit coup d’oeil sur les échéances des contrats des joueurs de l’ ASSE, on se rend compte que les meilleurs joueurs ont des contrats à échéance lointaine. Ainsi Aubameynag (jusqu’en 2017) mais aussi Hamouma (2015) – Guilavogui (2015) – Ruffier (2015).
Ceci augmente la valeur de revente du joueur et est conditionné par les prolongations successives de contrat que négocie le club avec son joueur.
La commisision européenne s’est penchée sur ces questions à l’occasion d’un rapport de janvier 2013 intitulé : The Economic and Legal Aspects of Transfers of Players. Elle propose de modifier la Loi Tobin (c’est pas la loi Dobby, c’est promis car HP serait trop content). Grâce à cette modification, en cas de prolongation d’un joueur avec son club actuel, l’indemnité serait limitée à 70 % du salaire total du joueur sur l’ensemble du contrat. Dans le cas de clubs comme Saint-Etienne où les salaires sont plafonnés, pour les meilleurs, à 90 000 euros, cela limite les montants.
En outre, ce même rapport propose de monter à 5 voire 8% l’indemnité (sur le montant du transfert) que le club acquérueur devrait verser au club formateur pour assurer la formation des jeunes footballeurs alors qu’elle n’est que de 2% actuelllement.
Lorsque l’on regarde les montants de transferts pour 2010 – 2011, on s’aperçoit qu’ils s’élèvent à 3 milliards d’euros pour 18 307 transferts contre 400 000 euros en 1995.