Les dirigeants du PSG n’avaient sans doute pas imaginé qu’ils vivraient une fin de saison aussi mouvementée avec la volonté de Carlo Ancelotti de quitter le club. Si les dirigeants semblaient en position de force en septembre dernier, le rapport de force s’est complètement inversé puisque c’est désormais eux qui négocient pour garder l’ancien coach de Chelsea dans ses fonctions.
Ancelotti, qui a su relancer sa carrière au Paris Saint-Germain avec un bon parcours en Ligue des Champions et un titre en championnat, est à juste titre le choix numéro uno du Real Madrid pour succéder à José Mourinho. Florentino Perez, sans clairement l’avouer, continue de multiplier les manoeuvres pour attirer l’italien dont il disait encore hier à la télévision espagnole, qu’Ancelotti, est le technicien le plus proche de la culture du club merengue.
Un proche de Carletto croit d’ailleurs que les dirigeants parisiens perdent leur temps à vouloir garder celui-ci dans ses fonctions. Avec plus de 9 millions d’euros de salaire encaissé depuis qu’il officie au Paris Saint-Germain, sans compter les primes liées aux résultats, l’homme a largement de quoi à payer sa clause libératoire pour rejoindre le club merengue avec qui il a des accointances depuis un moment, une hypothèse que la Gazzetta dello Sport, qui a contacté l’un des proches de l’italien, écarte ce matin.
« Il n’y a aucune chance que Carlo fasse machine arrière, surtout après ce que lui fait subir Nasser. Dans sa tête, Paris, c’est de l’histoire ancienne », confie ce proche de l’italien au journal Le Parisien.
La situation se complique pour le PSG avec le nombre très limité de coachs de haut niveau encore disponibles sur le marché. Autre Roberto Mancini, il n’y a pratiquement plus grand monde sur la liste des hommes capables de porter le gigantesque projet qatari dans la capitale française. À l’allure où vont les choses, le Paris Saint-Germain pourrait se retrouver dans l’obligation de confier ses commandes à un entraîneur loin du standing espéré, surtout si la sanction de Leonardo (9 mois d’interdiction d’exercer une activité officielle dans le foot) est confirmée par la LFP.