Depuis le début du mercato, le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a clairement annoncé par le biais de communiqués ou sur le réseau social Twitter, qu’il voulait absolument vendre Bafétimbi Gomis. Une méthode qui n’est pas du goût de beaucoup de joueurs comme Blaise Matuidi ou André Ayew, qui ont apporté leur soutien au natif de Toulon.
Dans les colonnes de l’Equipe, l’attaquant lyonnais s’est longuement confié sur cette situation pesante, de son absence au stage de préparation à Tignes à son avenir plus qu’incertain dans le Rhône: « Je ne suis pas surpris mais la forme me dérange, me déçoit. On aurait pu m’emmener en stage. Je pense mériter davantage de considération. Il faut être fort dans sa tête aujourd’hui mais je le suis. Tenez, il y a deux ans, j’avais émis le souhait de prolonger et on avait voulu me vendre au Rubin Kazan… Si j’arrive à un an de la fin de mon contrat, ce n’est pas que de ma faute non plus… Quand on veut te prolonger, on te montre que tu fais partie d’un projet. En plus, je n’allais pas prolonger alors que je jouais moins… Au-delà des chiffres, ce n’était pas cohérent ».
Bafé a tenu à envoyer un message à son président: on ne peut pas lui forcer la main. « Je respecte tous les clubs, mais j’ai encore le droit de décider de ma destination, non ? (…) Si je ne trouve pas un club qui peut m’offrir les garanties que j’attends, qui a l’ambition que je recherche, je resterai. Je me tiendrai prêt à aider l’équipe. J’essaierai de montrer l’exemple car je n’oublie pas que je suis un privilégié. Il y a bien plus grave dans la vie. Et je veux partir de Lyon la tête haute. Je pense avoir donné une belle image de moi, ici. Ce qui est certain, c’est qu’on ne me forcera pas à aller où je ne veux pas. Et rien n’est figé dans le foot.Je suis à l’OL, je suis loin d’être parti… ».
L’OL et le président Aulas sont prévenus, Gomis ne se laissera pas faire. On se dirige donc vers un long feuilleton qui trouvera son épilogue à une date inconnue.