L’AS Monaco est toujours en conflit avec la Ligue de Football professionnel (LFP) qui lui demande d’installer son siège en France afin de subir les mêmes contraintes fiscales que les autres formations de Ligue 1.
Dmitry Rybolovlev ne semble pour le moment pas prêt à accepter cette injonction de l’instance dirigeante du championnat français. Le ministre des Finances Pierre Moscovici s’est invité dans le dossier, en encourageant toutes les parties au dialogue pour déboucher sur une « égalité de traitement entre tous les clubs professionnels » .
Il a déclaré à L’Equipe :
« Par principe, je suis très ouvert aux investissements étrangers en France. Cela participe de l’attractivité de notre territoire. En football, cela permet à notre Championnat de retrouver une vitalité. Mais il faut veiller à ce que le « business model » des clubs soit suffisamment robuste pour résister à l’éventuel désintérêt de tel ou tel investisseur. Depuis 1933, il y a une relation historique de Monaco avec le football français. La France n’a aucune intention que cette relation s’interrompe. Au contraire. Les investissements du club monégasque permettent d’avoir des stars en L1 et de donner du piment à notre Championnat. Après, il faut qu’il y ait une égalité de traitement entre tous les clubs professionnels. Il faut dialoguer avec Monaco. Il y a un délai d’un an pour trouver des solutions concertées. Si la Ligue a posé un acte de principe très important, elle a aussi ouvert l’espace d’une discussion. Il faut faire confiance à la sagesse des instances sportives. »
Le chapitre est donc loin d’être refermé.