La FFF a annoncé ce matin le départ de Bruno Bini, démis de ses fonctions de sélectionneur de l’équipe de France féminine, un poste qu’il occupait depuis 2007.
Le technicien, qui n’a jamais réussi à décrocher le moindre titre avec l’équipe A, pourtant composée de joueuses de talent, paie son énième échec, lors de l’Euro 2013 en Suède, où les Bleues avaient chuté en quarts de finale. Noël Le Graët, qui n’avait que très peu goûté à ce nouveau revers, avait aussitôt demandé à rencontrer Bini afin de lui demander des comptes.
L’ancien sélectionneur a souvent paru incapable d’utiliser à bon escient le vivier florissant de joueuses du championnat féminin, comme en atteste le cas de la parisienne Kenza Dali (1 sélection), étrangement snobée par Bruno Bini tout au long de son mandat, malgré le talent et les qualités de la joueuse; et les exemples de ce type sont légion.
Le couperet est donc tombé ce matin, et Bini s’en est allé par la petite porte, sans gloire et laissant l’impression d’un gâchis incompréhensible. Pour le remplacer, la FFF a nommer Philippe Bergeroo, jusqu’à présent sélectionneur des Bleuets de moins de 18 ans. Il aura pour mission première de qualifier les filles pour la Coupe du Monde 2015 qui se déroulera au Canada.