Menacé par l’UEFA de ne pouvoir recruter l’été prochain, le Paris Saint-Germain peut à nouveau croire à une issue clémente suite au dénouement du feuilleton barcelonais.
Initialement suspendus de tout achat sur les deux prochains mercato, les Blaugranas ont échappé à la sanction imposée par la FIFA. Mettant en avant le manque de temps ‘évidant’ entre l’étude de l’appel et la décision finale de l’instance, le club catalan a contraint la Commission d’appel de la FIFA à lever (temporairement) toute sanction à son encontre.
Sous la menace d’une pareille décison, le club de la capitale voit ainsi un (léger) regain d’optimisme en vue du marché estival… à la différence près que c’est cette fois ci l’UEFA qui tranchera le dossier. Si la FIFA, dont le but est, en principe, de régir le football mondial, n’a jusqu’à présent jamais mis un grand d’Europe face à ses responsabilités, l’organe européen a quant à lui fait preuve de beaucoup plus de fermeté par le passé.
Et si Paris s’en sortait avec une ‘banale’ amende…
Dernièrement, Malaga, pourtant 1/4 de finaliste de la dernière édition de la Ligue des champions, s’est en effet vu privé de toutes compétitions européennes cette saison… à cause du fameux Fair-Play financier. Suspendu de joutes européennes pour leurs deux prochaines qualifications en coupes d’Europe (dans les quatre ans à venir), les Andalous avaient néanmoins vu leur sanction réduite à un an, en plus de la traditionnelle amende à six chiffres.
Si pour l’heure les Parisiens ne devraient pas voir l’UEFA leur asséner un tel coup de boutoir, la question du recrutement pourrait cependant être visée. Un enjeu primordial aux yeux des dirigeants franciliens, eux qui souhaitent atteindre les sommets européens le plus rapidement possible. Quant on sait que, selon le Guardian, le FC Barcelone s’en est sorti avec une simple amende de 450.000 francs suisses ce mercredi, soit un peu moins de 370.000 euros, on peut légitimement penser qu’une petite commission pourrait servir à se défaire d’une Commission bien plus contraignante.
En attendant un dénouement (éventuellement) favorable, les champions de France doivent encore affronter la première décision de l’UEFA qui, à en croire Le Parisien, serait toutefois décidée à frapper fort dans ce dossier.