Ce n’est plus un secret dans le monde du football, le Paris Saint-Germain souhaite s’offrir les services de Paul Pogba dans les années à venir. En bon gestionnaire, José Mourinho a donné une leçon aux courtisans de l’international français et aux gros dépensiers en général.
Apprendre à vivre sans Pogba
Au cours d’une interview accordée au Guardian, le coach des Blues est en particulier revenu sur les sommes colossales dépensées sur le marché des transferts ces dernières années. Et lorsque la question concernant un intérêt de Chelsea pour Paul Pogba est arrivée sur la table, le Portugais n’a pas fait de détour : sans argent à dépenser pour un joueur trop coûteux, le mieux reste de faire atteindre un niveau élevé aux éléments dont on dispose.
« Je pense que tout le monde est intéressé par Pogba, mais il y a des choses que l’on peut avoir et d’autres que l’on ne peut pas. Par exemple, j’aime la Tour Eiffel mais je ne peux pas l’avoir dans mon jardin (…) Je ne peux pas empêcher les concurrents de lancer un assaut sur les banques et dépenser des millions et des millions. Je ne peux pas stopper cela (…) (A Chelsea), nous sentons que nous avons les outils pour améliorer notre équipe sans joueur du calibre (de Pogba). Ces outils nous appartiennent : comment puis-je mieux entraîner que la saison dernière ? Est-ce que je peux faire de meilleurs séances d’entraînements ? Est-ce que les joueurs peuvent s’améliorer individuellement ? Les jeunes joueurs peuvent-ils devenir meilleurs ? Les anciens peuvent-ils être encore meilleurs que la saison précédente ? »
Apprendre à anticiper
L’ancien manager du Real Madrid a également évoqué la question du renouvellement d’effectif durant cet entretien. En faisant référence au départ de Franck Lampard, et à celui anticipé de John Terry, José Mourinho a peut-être lâcher un indice à Laurent Blanc ainsi qu’à la direction du Paris Saint-Germain concernant la gestion du cas Thiago Motta. « Personne n’est irremplaçable. C’est difficile de remplacer quelqu’un bien entendu. Mais remplacer quelqu’un au bon moment, au sein d’une bonne structure, dans une bonne dynamique, avec les bonnes options, c’est possible. »
Autant dire que l’international italien aurait plié bagage depuis un certain temps si le Lusitanien était à la tête du PSG.