Le Paris Saint-Germain s’est sorti d’un bien mauvais traquenard ce samedi après-midi du côté du Stade Auguste-Delaune. Déjà qu’ils n’ont pas réussi à faire mieux qu’un match nul face au Stade de Reims (1-1), les Parisiens voient en plus leur but égalisateur contesté par le clan rémois.
Une histoire de poussette…
Menés au score contre le cours du jeu devant le Stade de Reims à la 83e minute, suite à une réalisation de Jordan Siebatcheu, les hommes de Laurent Blanc ont rapidement réagit. A peine douze secondes après le coup d’envoi suivant le but rémois, Edinson Cavani égalisait suite à un une-deux parfaitement joué avec Javier Pastore.
Rien à signaler sur cette action, si ce n’est une légère poussette de Zlatan Ibrahimovic sur Aïssa Mandi. Si ce dernier s’est contenté de signaler ce geste en zone mixte, Jean-Pierre Caillot -son président- a carrément insinué que le Paris Saint-Germain avait été avantagé par le corps arbitral… qui a pourtant refusé deux buts aux Franciliens pour hors-jeu, dont un très (très) limite.
La réaction de Jean-Pierre Caillot
« J’ai éprouvé du bonheur et de la fierté devant un bon match et un beau spectacle. Nous n’avons pas mené longtemps, mais nous avons mené contre le PSG ! Quel honneur ! La prestation de notre équipe était dans la continuité de ce qu’elle fait depuis le début de la saison. Continuons. (Au sujet de la faute sur le but de Cavani) J’ai trouvé que M. Varela n’avait pas fait un grand match. J’espère qu’il n’avait pas choisi son équipe. »
La réaction d’Aïssa Mandi
« On est vraiment fiers de nous. On a fait le match qu’on voulait faire. En marquant à la 83e minute, on avait fait le plus dur. On se devait de garder le résultat, mais il y a eu un élément qui nous a été défavorable, c’est la décision de l’arbitre. Au moment où je saute, il (Zlatan) me pousse et je ne peux pas jouer le ballon du tout. L’arbitre n’a pas vu ça comme ça, c’est tout. On va donc se contenter d’un point face à cette grande équipe. »
Avec AFP et L’Equipe.fr