Passé par les rangs du Paris Saint-Germain, avant de rejoindre ceux de l’Olympique de Marseille en fin de carrière, Frédéric Déhu est revenu sur le lob, pratiquement sans angle, de Pedro Miguel Pauleta devant un Fabien Barthez aussi surpris qu’impuissant dans les cages phocéennes.
« Ça se joue en une fraction de seconde »
« A ce moment précis de la rencontre, je suis à ma place, en défense centrale. Mes souvenirs sont un peu vagues, surtout concernant la construction exacte de l’action. Ma première image, c’est de le voir dribbler Fabien Barthez et dans la continuité, de tout faire pour éviter que le ballon sorte en six mètres. De là, je le vois analyser la situation très rapidement. Il voit qu’il n’y a personne au centre et puis il prend sa chance pour le résultat qu’on connait.
Ce que je retiens de ce but, c’est d’abord cet angle difficile, et ensuite la facilité d’un joueur de sa classe de tenter quelque chose dans cette situation-là. Au sortir de son crochet, on se dit « il va pas tenter ça quand même ? » et en fin de compte si (rires). Ça se joue en une fraction de seconde entre l’exécution et la finalité. Ce but est magnifique, un des plus beaux que j’ai vu c’est sûr, et en plus il se situe dans un contexte particulier. C’était quand même un PSG-OM. Et on sait tout ce qui se trame autour de tout ça. Le tout en fait un but exceptionnel. »