Le Stade Rennais a encaissé une défaite 0-2 face à Reims ce week-end. Olivier Letang, son président n’était pas heureux de ce résultat, mais est resté solidaire de Sabri Lamouchi, son entraîneur.
Olivier Letang et les fans derrière Sabri Lamouchi
Le Stade Rennais, après la 11e journée de Ligue 1, pointe dans la seconde partie du tableau à la 14e place du classement. Ce résultat a été commenté par le président Olivier Letang qui n’a pas caché sa déception. « Je pense que la défaite de jeudi (en Ligue Europa, ndlr) était injuste. On aurait mérité de prendre un point ou gagner le match. Le contenu était plutôt intéressant. Aujourd’hui (hier dimanche, ndlr) c’était complètement différent. Je pense qu’il faut féliciter les Rémois qui ont fait un bon match. Ils sont venus chercher ce qu’ils souhaitaient en restant bien organisés, solides. Par contre nous, au niveau du contenu, au-delà du résultat, c’était une grosse déception… malheureusement le contenu n’a pas été à la hauteur de ce que nous souhaitions.»
Poursuivant son intervention au micro de beIN Sport, Olivier Letang a rajouté : « Il y a une déception. Au niveau du club on en parle avec le coach, avec les joueurs compte tenu de l’effectif que nous avons aujourd’hui, on n’a pas des résultats qui sont en adéquation avec nos attentes et avec la qualité de ce groupe. »
Sabri Lamouchi n’est pas menacé
Et pourtant, le public du Stade Rennais qui a senti le danger planer au-dessus de la tête de son entraîneur Sabri Lamouchi lui a fait une ovation de soutien au terme de la rencontre. À la question de savoir s’il soutenait également son entraîneur, Olivier Letang s’est montré affirmatif.
Le dirigeant rennais a déclaré : « Vous savez, je ne suis pas du genre à changer d’avis toutes les semaines. Il y a 15 jours quand on a gagné face à Monaco, j’avais dit qu’il fallait travailler dans le temps, dans la stabilité, c’est comme cela que l’on construit les choses. On a fait une formidable fin de saison, aujourd’hui on a quasiment les mêmes hommes avec un effectif qui est de meilleure qualité, et donc on avait peut-être un peu plus de réussite sur la deuxième partie de saison que ce qu’on a aujourd’hui. Mais pas que, il nous manque aussi un certain nombre de choses.»