La tentative de départ de Neymar pour quitter le PSG pour le Barça est bien une initiative du père du joueur. C’est son interlocuteur au FC Barcelone, Eric Abidal, qui a révélé dans les colonnes de Sport, comment ce dossier a été remis sur la table en catalogne.
Neymar da Silva Sr à la base du problème
Neymar avait quitté le Barça pour le PSG. Le club de la capitale française avait fait fort sur ce dossier en payant directement la clause libération du brésilien (222 M€), ce qui a arraché tout pouvoir de décider à son ancien club. Mais à Paris, Neymar ne se sent pas à sa place et cherche à s’en aller. Le FC Barcelone qu’il connait très bien pour y avoir longtemps évolué a tout de suite été sa première option et l’on sait désormais comment les deux parties se sont retrouvées sur la table des négociations.
Le français Eric Abidal qui est dirigeant au club espagnol a affirmé que c’est le père du joueur qui a exhorté le FC Barcelone à étudier la question d’un retour de son fils vers ce club. « J’ai parlé à son père, qui est son agent », a fait savoir l’ancien Lyonnais avant d’ajouter : « Il m’a dit qu’il (Neymar) voulait venir et voulait que nous essayions de réaliser » son transfert.
Le dirigeant catalan dit alors avoir été clair avec le clan du joueur en disant : « Au niveau sportif, je lui ai dit que [nous pourrions le faire] à 200%, mais le problème économique me dépassait déjà. »
Et sur ce point, il faut dire que le PSG a brillé pour faire reculer les Blaugranas. Le club dirigé par Nasser Al-Khelaïfi a exigé 400 millions d’euros d’indemnité pour le transfert de son joueur, une demande à laquelle Eric Abidal répond aujourd’hui en disant : «Nous avions commencé à négocier et nous avons vu dès le début que le prix n’était pas ce que le joueur valait vraiment. »
Abidal a rajouté : « Sur le plan sportif, il ne fait aucun doute que c’est un joueur qu’il faut signer, car il n’y a pas de joueurs comme lui sur le marché… Le joueur souhaitait clairement retourner à Barcelone, mais le problème économique et la hauteur à laquelle le club [a fixé la barre] sont une autre chose. »