L’équipe de France s’est inclinée à la surprise générale, mercredi au Stade de France, en amical contre la Finlande (0-2). Avec une équipe remaniée par Didier Deschamps, les Bleus ont été extrêmement décevants face à de coriaces Finlandais, entraînant une grosse colère du sélectionneur à l’issue de la rencontre.
L’équipe de France est passée à côté
Dans un 4-4-2 inhabituel et privée de nombreux titulaires, l’équipe de France a subi une triste défaite au Stade de France, contre la Finlande en amical. Les Bleus ont encaissé deux buts en trois minutes en première période, par l’intermédiaire de Marcus Forss (28′) et Onni Valakari (31′) et n’ont jamais été en mesure de revenir dans le match. De quoi provoqué l’ire du sélectionneur, Didier Deschamps. « On a été en dessous de ce que j’attendais, a lâché le double champion du monde. Tout ce qui est générosité, engagement, duels, ils ont mis en face ce qu’il fallait. Nous, pas suffisamment. Même si cela ne nous a pas empêchés de faire un bon début de match. On prend des buts évitables comme souvent et, après, c’est donner la confiance à l’adversaire avec un bloc bas. » L’équipe de France n’a pas su trouver les décalages en attaque et faire douter la formation finlandaise, qui a fait corps jusqu’à la fin de la rencontre pour décrocher un succès de prestige.
Colère froide de Didier Deschamps
Pour le sélectionneur, les Bleus se sont tirés une balle dans le pied. « Certes, on a eu énormément le ballon, sans créer beaucoup de décalages, même si dans le contenu en seconde période, je trouve que c’était mieux. Mais quand on part avec un tel handicap… » Heureusement pour Didier Deschamps et l’équipe de France, cette défaite intervient en amical, quelques jours avant le match décisif en Ligue des Nations contre le Portugal. « J’ai utilisé le terme de piqûre de rappel avec les joueurs. On a pris une bonne gifle, je ne vais pas trop m’attarder là-dessus. Le résultat est logique. On a pris une bonne leçon. Parfois, ça ne fait pas de mal », a jugé le sélectionneur. Et pour lui, la fatigue mentale n’est pas une excuse. Rendez-vous est pris samedi 14 novembre, au Portugal. Et Didier Deschamps attend un autre visage de son équipe, qui devrait changer du tout au tout.