Le fait de jeu marquant du choc Angers-OL (0-1, 11e journée de Ligue 1) a été la sortie énergique d’Anthony Lopes sur Romain Thomas. Alors que plusieurs observateurs ont un avis tranché sur le sujet, Lionel Charbonnier se montre plus pointilleux dans son analyse.
Angers-OL : accrochage musclé entre Romain Thomas et Anthony Lopes
Les Lyonnais ont réalisé une belle opération dimanche dernier grâce à leur victoire lors du match Angers-OL (0-1). Avec ce succès, les hommes de Rudi Garcia se sont hissés à la 3e place du podium. Une victoire que les Gones, dominés par les Angevins, doivent largement à Anthony Lopes. Avec 7 arrêts décisifs, le gardien lyonnais a enrayé toutes les occasions de but des Scoïstes. Mais le dernier rempart portugais n’a pas toujours été en règle dans ses interventions lors de la rencontre Angers-OL. En effet, sur un ballon dans les airs, le portier rhodanien est sorti avec un genou en avant dans le dos de l’attaquant angevin Romain Thomas. De l’avis de la plupart des observateurs, le gardien a commis une faute qui pouvait valoir penalty pour le SCO Angers. Un avis que Lionel Charbonnier est très loin de partager.
Lionel Charbonnier renvoie les deux joueurs dos-à-dos
Interrogé par Le Parisien, Lionel Charbonnier n’a pas clairement tranché en faveur de l’un ou l’autre des deux joueurs. L’ancien gardien de l’équipe de France a d’abord estimé qu’Anthony Lopes était « un super gardien mais il gagnerait à canaliser son énergie », car en faisant « des sorties comme ça, on perd de l’influx ». De plus, si le Lyonnais n’arrête pas ses sorties énergiques sur les attaquants, « il n’échappera pas au délit de sale gueule ». Mais Lionel Charbonnier ne condamne pas le portier rhodanien. Pour l’ex-dernier rempart de l’AJ Auxerre, c’est Romain Thomas qui est d’abord fautif dans ce fait de jeu marquant du choc Angers-OL. « L’arbitre a eu raison de ne pas siffler car c’est l’Angevin qui fait la faute en premier. Quand la balle est en l’air, il doit s’arrêter, or on le voit clairement regarder en direction de Lopes », a-t-il expliqué. Mais il admet que « sur la fin de l’action, l’arbitre peut donner un jaune voire un rouge au gardien de Lyon pour jeu dangereux ». Ce qui n’a toutefois pas empêché l’ancien gardien de conclure : « Si aujourd’hui, un gardien ne peut plus sauter dans ses six mètres. Cela va être compliqué. »