L’ASSE accueille Angers SCO ce vendredi (21h), pour la 14e journée de Ligue 1, et Denis Bouanga était présent en conférence de presse ce mercredi. L’international gabonais de l’AS Saint-Etienne est revenu sur le tacle glissé par Claude Puel après le nul au Dijon FCO (0-0) et a réagi à l’incident qui a interrompu la rencontre entre le PSG et Istanbul Basaksehir.
Denis Bouanga revient sur son manque d’efficacité
Après le match nul à Dijon (0-0), Claude Puel n’a pas été tendre avec son secteur offensif et, notamment, avec Denis Bouanga. « Denis, par exemple, doit rentrer beaucoup plus vite sur son défenseur de façon à jaillir et venir apporter ses qualités. Il ne faut pas attendre les ballons, on doit corriger ça. Ce n’est pas propre à ce dimanche, on ne découvre pas cette situation après Dijon. On manque de ressenti dans la surface. Romain Hamouma quand il est dans l’axe, arrive à sentir les choses », avait déclaré l’entraîneur de l’ASSE. « Ça me trotte dans la tête de ne pas être efficace offensivement. Quand le but va arriver, que ce soit moi ou un autre, cela ramènera de la confiance. Mais je n’ai pas perdu la confiance », a répondu Denis Bouanga en conférence de presse, avant le match prévu vendredi (21h), contre Angers SCO à Geoffroy-Guichard.
« On a réussi à stopper l’hémorragie. Il nous manque maintenant cette efficacité devant le but. Il faut travailler plus. Se donner les moyens de marquer », a ajouté Denis Bouanga, conscient des manques offensifs de l’ASSE. Mais le problème des Verts n’est pas qu’en attaque. « Il y a beaucoup d’efforts défensifs à faire. On est moins présent offensivement. On a tous le même objectif, c’est d’être solide défensivement », a expliqué le joueur, dans des propos retranscrits par France Bleu. « La chose qu’on veut en ce moment, c’est ne pas perdre. On ne veut pas descendre. On veut tout bien faire. Parfois cela se joue à des détails. »
Le joueur de l’ASSE donne raison au PSG et à Basaksehir
Denis Bouanga a également été invité à commenter l’incident à caractère raciste survenu lors du match de Ligue des champions, mardi, entre le PSG et Istanbul Basaksehir. Le quatrième arbitre, Sebastian Coltescu, a utilisé des termes discriminatoires pour désigner l’adjoint du coach stambouliote, Pierre Achille Webo. En réponse, les joueurs parisiens et turcs ont quitté la pelouse et ont refusé de reprendre le match en présence de l’officiel incriminé. « Les joueurs du PSG et d’Istanbul ont eu raison de quitter le terrain, a réagi le joueur de l’ASSE. Ne pas terminer le match, au moins, c’est marquer le coup. » Une première dans le cadre d’un acte raciste à ce niveau de compétition. PSG – Basaksehir, stoppé à la 13e minute, se jouera ce mercredi (18h55). Rendez-vous vendredi (21h) pour l’ASSE, face à Angers SCO.