Eduardo Camavinga traverse une période difficile avec le Stade Rennais et son retour sur les terrains après quelques semaines d’absences dues à une blessure à la cuisse ne se passe pas aussi bien que prévu. Le jeune international a du mal à retrouver le rythme et son sélectionneur Didier Deschamps croit connaître les raisons de cette petite baisse de rythme.
Eduardo Camavinga dans le dur depuis sa sélection
Eduardo Camavinga n’est plus vraiment le même joueur depuis sa première sélection, sa première titularisation et son premier but (contre l’Ukraine) avec l’équipe de France, début octobre. Le jeune joueur du Stade Rennais s’est blessé et a été absent des terrains quelques semaines en novembre. Depuis, il peine à retrouver son meilleur niveau. « Je sors beaucoup moins, je me cache un peu. La vie extra-sportive a changé et les adversaires me regardent plus qu’il y a un an et demi », avait déclaré le milieu de terrain au début du mois. Pour son sélectionneur, Didier Deschamps, cette baisse de régime n’est pas une surprise. « L’équipe de France, ce n’est pas quelque chose d’anodin, a rappelé le double champion du monde à L’Equipe. Je prends l’exemple de « Cama » (Camavinga). Il est un peu plus en difficulté depuis qu’il est venu avec nous. Il a reçu des louanges, a une situation personnelle à gérer. Mais je les mets tous en garde. Quand ils viennent, ce n’est pas une finalité. C’est un passage. »
Le milieu du Stade Rennais, pas un « one shot »
Comme le joueur du Stade Rennais, Didier Deschamps sait que la vie d’un footballeur change une fois passé par l’équipe de France. « Une fois international, ce n’est plus pareil pour eux, mais surtout autour, avec les partenaires, adversaires, médias… Ce qui sera bien sera désormais normal et ce qui sera moins bien sera beaucoup moins bien », prévient le sélectionneur des Bleus. Mais il rassure Eduardo Camavinga : « Quand je prends un joueur, ce n’est pas pour un « one shot ». Après, tout dépend de la concurrence. » Et tolère quelques erreurs de jeunesse pour ses joueurs encore en devenir, comme le Rouge et Noir ou Marcus Thuram, nouvel arrivant. « Ils ont davantage le droit à l’erreur que les autres. Certains peuvent être un peu crispés, parfois. La pire des choses est de ne pas faire. Ou de faire avec le frein à main », a conclu Didier Deschamps.