OM Mercato : Marseille se fait recaler dans toute l’Europe

L’OM veut se renforcer sur le mercato, mais qui veut vraiment de l’OM ? Le club phocéen ne semble plus attirer grand monde et sa réputation européenne pâtit d’un désastreux parcours en Ligue des champions. Malgré un parcours plutôt convaincant en Ligue 1, le club de Jacques-Henri Eyraud essuie refus sur refus sur le marché des transferts.

Qui veut encore aller à l’OM ?

Le président Jacques-Henri Eyraud l’a annoncé au micro de France Bleu : « Il faudra être malin pendant ce mercato. » En contradiction avec ce qu’aurait en tête le propriétaire Frank McCourt, Eyraud a expliqué que l’OM n’allait « pas forcément vendre des joueurs » pendant le mercato hivernal. « S’il y a des choses intéressantes à faire, bien sûr qu’on le fera. Mais il faut qu’on soit réaliste par rapport à ce marché, impacté par la Covid 19. » La réalité, c’est que l’Olympique de Marseille n’a plus vraiment la cote sur la scène européenne. Pour preuve, ses difficultés à convaincre un arrière droit. Joakim Mæhle, aux portes de Marseille en octobre, va plutôt filer à l’Atalanta. L’Américain Bryan Reynolds a dit non et devrait quitter le FC Dallas pour la Serie A. De la Belgique à la MLS, l’OM se fait recaler. Y compris par la deuxième division allemande.

Un nouvel affront pour le mercato de l’OM

En effet, selon le site transfermarkt.de, l’OM s’est renseigné sur le latéral du Hambourg SV, Josha Vagnoman, qui évolue en 2. Bundesliga. Mais le club allemand a refusé de discuter avec l’Olympique de Marseille de Pablo Longoria pour son jeune joueur (20 ans). Un nouvel affront dans le mercato olympien, qui ne sait pas vraiment où il va. « On n’est pas prêts pour agir début janvier », a constaté le coach André Villas-Boas. De son côté, Jacques-Henri Eyraud a préféré se targuer des investissements du club. « Vous vous souvenez les fameux 200 millions dans le recrutement annoncés au départ ?, a-t-il rappelé sur France Bleu. On a investi 220 millions finalement. On a investi dans les infrastructures, dans la formation, où on a une vraie filière, solide. Le digital, les médias… On a fait un travail de fond. On a réussi à inscrire un club dans la stabilité. Avec Frank McCourt, on est convaincu que l’on n’obtient rien sans stabilité. Et quand on regarde nos résultats, on est bien plus stable que ce que pouvait être le club par le passé. » Stable, peut-être, mais attirant ? Rien n’est moins sûr.