Finaliste de la dernière édition de Champions League, le PSG a réellement passé un palier lors de la saison dernière. Néanmoins, la formation parisienne manque encore cruellement de reconnaissance car un seul joueur du club a été nominé dans le onze de l’année de l’UEFA.
Le PSG en disgrâce chez les fans de football en Europe
Alors que la Ligue 1 avait été interrompue suite à la pandémie de Covid-19, le Paris Saint-Germain n’avait pas la possibilité de se préparer convenablement pour le Final 8 de la Champions League, qui avait lieu en août. Pourtant, le club de Nasser Al-Khelaifi a été au point lors du match face à l’Atalanta Bergame gagné sur le fil, puis excellent lors de la demi-finale face au RB Leipzig. Se hissant en finale pour la première fois de son histoire, les Parisiens ont livré rude bataille à un Bayern Munich définitivement imprenable cette saison. Malgré cette épopée historique les menant jusqu’en finale, le PSG n’a apparemment pas pris plus de crédibilité aux yeux des fans de football européen, qui ont décidé de ne nommer que Neymar dans leur onze type de l’année de l’UEFA.
Le Bayern en force dans le onze
Annuels, les onze de l’année par l’UEFA sont assez scrutés et amènent leur lot de polémiques. L’équipe de cette saison ne devrait y échapper quand on regarde de plus près les joueurs sélectionnés par les fans. Eliminés en huitièmes de finale, Virgil Van Dijk et Sergio Ramos ont certes été impériaux, mais méritaient-ils plus leurs places que le très bon Presnel Kimpembe et qui a été la caution défensive de son équipe cet été ? Kevin de Bruyne, toujours aussi phénoménal, a-t-il fait une meilleure campagne que Marquinhos, héroique même en qualité de milieu défensif ? Enfin, Cristiano Ronaldo, éliminé en huitièmes face à l’OL, a-t-il été meilleur que Kylian Mbappé, toujous plus précoce ? Tant de questions auxquels il est difficile de répondre mais qui sont pourtant légitimes. En revanche, le Bayern Munich, grand gagnant de l’édition 2020, présente cinq joueurs dans le onze dont le Français Benjamin Pavard. Logique au vue de la saison splendide des Bavarois, sur laquelle les Parisiens devraient s’inspirer pour gagner encore plus de crédibilité sur la scène européenne.