FC Nantes : Un gros appel à la prise de conscience au FCN

Le FC Nantes s’est incliné pour la première fois sous Antoine Kombouaré face au Stade de Reims (1-2), à la Beaujoire, mercredi. La situation est désormais plus que critique pour les Canaris, 19es avec 24 petits points, à une unité de Nîmes, 18e et barragiste, et déjà à trois du FC Lorient, 17e et hors de la zone rouge. À l’issue de la rencontre contre les Rémois, Abdoulaye Touré a tiré une nouvelle fois la sonnette d’alarme, exhortant ses coéquipiers à prendre conscience de la situation catastrophique dans laquelle est plongée le club, et ce qu’il pourrait advenir en cas de relégation en Ligue 2 pour Nantes.

Le FC Nantes craque encore après la pause

Abdoulaye Toure%CC%81 Icon DIB 030221 10 46

Les Nantais n’arrivent pas à tenir sur la longueur. Encore une fois, après un début de match intéressant contre le Stade de Reims, à l’occasion de la 28e journée de Ligue 1, le FC Nantes a baissé le pied, avant de craquer dans les derniers instants de la rencontre. « Ah, vous savez, dans ces situations-là, ce sont des matches qu’il faut bien entamer et bien finir, a soupiré le milieu de terrain Abdoulaye Touré. Il faut faire des matches complets, se dire qu’on est dans une situation très compliquée, donc il faut avoir de la consistance. C’est vrai, on fait une bonne première période mais, après ce but qu’on encaisse, tout s’écroule. » Un problème de mental selon le Canari : « C’est dans nos têtes. Il faut qu’on se dise qu’on est dans une situation qui est très compliquée, qu’on joue le maintien. Et je ne pense pas que, collectivement, on ait cette idée-là. On joue comme si on était milieu de tableau et qu’on n’avait rien à jouer. Mais ce n’est pas du tout le cas. »

La prise de conscience semble encore loin dans le vestiaire du FC Nantes. « Moi, je ne trouve pas qu’on joue avec la peur au ventre. Je pense, justement, qu’on se dit qu’on joue un match comme si c’était un match comme un autre. Et ce n’est pas cette attitude qu’il faut avoir. Comme je dis, on joue le maintien, aujourd’hui, on est au fond du trou. Ce n’est pas en donnant des prestations de la sorte qu’on va s’en sortir, a continué Abdoulaye Touré. Pour certains, on n’a pas tous l’habitude de jouer le maintien. On joue donc comme si c’était, entre guillemets, un match amical alors que ces matches-là doivent être, pour nous, des finales. Bien sûr. Moi, je suis un compétiteur. À chaque fois que je rentre sur le terrain, j’essaie de donner le meilleur de moi-même. Il y a des moments où l’on est bien et d’autres où on l’est moins. En tout cas, au niveau de l’état d’esprit, on doit montrer un meilleur visage. »

Se battre aussi pour les salariés du club

Mais surtout, ce n’est pas seulement pour l’équipe que les joueurs doivent réagir, c’est pour tout un club. « Non mais, justement… En tout cas, pour ma part, quand je rentre sur le terrain, j’essaie de donner le maximum pour moi et pour tous ceux-là. Car je sais que, si jamais on descend en Ligue 2, c’est une perte pour tout le monde. Pour nous joueurs mais aussi pour les salariés du club. Et ça, c’est quelque chose qu’il faut se mettre en tête parce qu’on joue pour eux aussi », a conclu Abdoulaye Touré. Le FC Nantes a un programme corsé qui l’attend avec, dans dix jours, la réception du PSG, puis un déplacement crucial sur la pelouse du FC Lorient.