Le Stade Rennais est sur une série de cinq défaites consécutives, au cours de laquelle Julien Stéphan a cédé sa place au poste d’entraîneur à Bruno Genesio. L’ancien coach de l’Olympique Lyonnais a pris les rênes de l’équipe au Vélodrome contre l’OM, mais celle-ci s’est néanmoins encore inclinée (0-1). Désormais dixièmes, les Rouge et Noir vivent une saison compliquée, à laquelle n’échappe pas Eduardo Camavinga. La pépite bretonne (18 ans), après un début de saison tonitruant marqué notamment par une sélection et un but en équipe de France, a marqué le pas, comme ses coéquipiers, depuis la moitié de l’automne et peine à retrouver le niveau flamboyant auquel il nous avait déjà habitués.
« Tout est allé très vite » pour Eduardo Camavinga
Dans un entretien accordé à France 3, Eduardo Camavinga a fait un rapide bilan son passé et son avenir, à dix matches de la fin de la Ligue 1. « Tout est allé très vite. On espère réaliser encore de grandes choses avec le Stade Rennais. C’est ce club qui m’a permis de commencer jeune, je suis redevable, c’est mon club de coeur, ma ville. C’est ma famille aussi, ils m’ont éduqué. Je suis là depuis très longtemps, ils m’ont appris les bases de la vie. Suffisant pour prolonger ? Comme je dis toujours, il y a mes parents, il faudra voir le projet. Il y a énormémemnt de choses à prendre en compte. La future plus grosses ventes du club ? Ça c’est le monde extérieur. Ce qui m’intéresse c’est le football », a déclaré le jeune milieu de terrain.
L’international français a aussi évoqué ses meilleurs et pires souvenirs avec le Stade Rennais. « Mon meilleur souvenir ? La Coupe de France, c’était plutôt fou, même si je n’ai pas joué. Être dans le groupe, c’était quelque chose d’incroyable. Le pire ? Comme ça, ce qui me vient en tête, c’était en U13. J’ai loupé un penalty et on avait perdu. J’avais pleuré comme un fou (rires). Ceux qui me faisaient rêver à Rennes, il y avait Yann M’Vila, Ousmane Dembélé aussi puisque j’étais au centre de formation. C’est fou de le fréquenter maintenant en équipe de France. Il ne faut pas s’arrêter là, ça fait plaisir mais il faut se servir de ça pour espérer y retourner. »
L’image qu’il aimerait conserver au Stade Rennais
Enfin s’il quitte la Bretagne et Rennes, Eduardo Camavinga souhaite laisser une trace particulière. « Si je suis amené à partir, j’espère qu’on dira que j’étais un joueur qui avait l’amour du club, qui se donnait à fond sur le terrain et qui mouillait le maillot. Le plus beau sourire de l’histoire du Stade Rennais ? Possible que ça reste, mais il y en aura peut-être un autre qui aura plus la banane que moi (rires) ! C’est ma façon d’être, je suis comme ça, j’ai le sourire. Il faut profiter de chaque instant parce que la vie est courte. Moi, je ne me prends la tête ! » Il reste une dizaine de match aux Rouge et Noir pour retrouver un peu de sérénité et finir la saison en beauté après une année très particulière.