Le Stade Brestois n’a pu faire mieux qu’un match nul contre Angers SCO, dimanche, sur sa pelouse de Francis-Le Blé. Et l’entraîneur des Finistériens n’était pas content du tout de la prestation de son équipe, notamment en première période. Et il a appelé au réveil des troupes afin d’aller chercher le maintien le plus vite possible.
Un Stade Brestois fébrile contre Angers SCO
Olivier Dall’Oglio a regretté, en conférence de presse d’après match, la fébrilité du Stade Brestois contre Angers. « Se mettre en 4-4-2, c’était pour avoir une équipe offensive qui puisse attaquer la profondeur. Ce n’est pas ce que j’ai vu en première mi-temps. Il y a eu pas mal de fébrilités, on s’est même mis en danger tout seul, a expliqué le coach brestois. Quand des garçons ne répondent pas présents, il faut changer des joueurs mais aussi de système. Mais croyez-moi, j’aurais pu en sortir d’autres. On a manqué de présence offensive et de fluidité dans le jeu. C’est un point de gagné au vu de notre première mi-temps. J’étais assez inquiet mais heureux de ne pas prendre de buts en première période. Je prends la décision à la mi-temps. L’idée, c’est d’aider les joueurs et essayer de les guider. On a senti tout de suite un impact différent grâce aux entrants mais aussi ceux déjà présents en première mi-temps. »
Mais force est de reconnaître que le premier acte du Stade Brestois n’a pas été à la hauteur. « On a fait l’une des plus mauvaises mi-temps de notre saison, a estimé Olivier Dall’Oglio. L’adversaire, bien organisé, solide et expérimenté, nous a gênés. On savait à qui on avait affaire. Nous sommes tombés sur une très bonne équipe qui a mis beaucoup d’impact, ce qu’on n’a pas su mettre. Il y avait beaucoup de choses à revoir. Se bouger, c’était le strict minimum. C’est de la responsabilité des joueurs. Il y avait une crainte de faire des erreurs. On a manqué de présence dans les dix-huit derniers mètres. J’aurais aimé que Romain Faivre joue plus haut. »
Dall’Oglio met la pression sur ses joueurs
Et le technicien du Stade Brestois a appelé ses jouers à prendre des points au plus vite, mais aussi leurs responsabilités. « On arrive sur la fin de saison, on sait qu’on doit aller gratter des points. La fébrilité et le manque de confiance venaient peut-être de là. On sait qu’on manque d’expérience, on reste naïfs. Il nous faut un leader fort à chaque ligne. On devait protéger notre but et garder cet équilibre. En termes de maturité, on est peut-être en train de grandir. Nous n’étions pas au top aujourd’hui et on a quand même gagné un point. Dans la période où l’on est, on avance. Tout n’a pas été parfait mais les défenseurs étaient déterminés à ne pas prendre de buts. Il va falloir avancer, on ne peut pas rester à 35 points. »