L’équipe de France s’est inclinée (0-1) face au Danemark pour son entrée en lice dans l’Euro Espoirs. Une compétition divisée en deux phases, la première, celle des groupes, se déroulant fin mars avant une phase finale dans quelques semaines. Malgré un effectif pléthorique et talentueux, les Bleuets ont livré une bien triste prestations face aux jeunes Danois, et devront remporter leurs deux prochains matches, contre la Russie et l’Islande, pour espérer se qualifier pour la phase à élimination directe et les quarts de finale, début juin.
L’Euro Espoirs commence mal pour les Bleuets
C’est un bien mauvais départ qu’ont pris les Bleuets dans cet Euro Espoirs au format inédit. Dans leur groupe C, les Français ont commencé par une bien décevante défaite face au Danemark (0-1). Et ce malgré un groupe bourré de talent. Eduardo Camavinga, Matteo Guendouzi, Boubacar Kamara ou encore Amine Gouiri étaient titulaires dans l’équipe du sélectionneur Sylvain Ripoll, et la copie rendue a été bien pâle. « On a manqué de changements de rythme et de créativité pour trouver des joueurs lancés et de la verticalité, a analysé l’ancien coach du FC Lorient. On est tombé dans une maîtrise stérile, jamais traduite par des occasions ou du danger devant leur but. On est entré dans le match en étant trop amorphes, avec une forme d’apathie générale. Face à un adversaire placé, qui travaille avec intensité, il faut de la variété et on est restés sur du ronronnement, ce qui fait qu’on n’a jamais surpris personne. »
Un rebond attendu contre la Russie
« On a fait un match très moyen, très insuffisant, a continué Sylvain Ripoll. On n’avait jamais un temps d’avance. Les Danois ont de la réussite puisqu’ils marquent sur leur seule occasion. Mais c’est aussi parce qu’on n’a pas trouvé les ingrédients pour les déséquilibrer. On n’a pas eu cette qualité dans la variété de notre jeu pour leur faire mal sur la largeur ou dans la verticalité. On ne les a pas fait courir vers leur but, on a fait très peu de différences. On a pris une bonne claque. Maintenant, c’est clair, il nous faut deux victoires et il va falloir autre chose. » Et ce, dès dimanche (21h) contre la Russie, qui a écrasé l’Islande quatre buts à un.