Elle était déja dans les esprits, la voici officielle depuis hier : La Super League est née. Douze clubs ont déjà actés leur participation à cette nouvelle compétition européenne qui vise à supplanter la Ligue des Champions. On y retrouve le traditionnel top 6 de la Premier League, les 3 géants d’Espagne (Barcelone, Réal et Atlético) ainsi que 3 clubs italiens (Juventus, Inter et AC Milan). Selon des sources proches des négociations, le Bayern, Dortmund ainsi que le PSG ont refusé de participer à la compétition. Une décision saluée par l’UEFA totalement opposée à ce coup de force des grands clubs européens.
Quel serait le format de la Super League ?
Les douze clubs révolutionnaires cherchent 3 nouveaux partenaires pour élever son total à 15 participants. En plus de ces 15 participants assurés quoi qu’il arrive de jouer la Super League chaque année, 5 clubs seront invités chaque saison à participer à la compétition. Ces 20 équipes seront réparties dans deux poules de 10 équipes. Les 3 premiers de chaque groupe seront automatiquement qualifiés en quart de finale. Quant aux 4ème et 5ème de chaque poule, ils se feront face lors de barrages pour déterminer les 2 autres équipes qualifiées pour la suite de la compétition.
À partir des quarts de finale, la compétition ressemblera comme deux gouttes d’eau au format actuel de la Ligue des Champions. A savoir, les traditionnels matchs aller-retour. Le tournoi débuterait fin août, et chaque journée se déroulerait en milieu de semaine pour ne pas nuire aux championnats nationaux.
Quel financement pour cette Super League ?
Cette compétition devrait être financée par la banque américaine JP Morgan qui l’a annoncé via un communiqué. Les douzes clubs fondateurs vont recevoir une enveloppe de 3,5 milliards d’euros pour leur engagement. Soit 1,5 milliards de plus que ce qu’ils touchent grâce à leur participation en Ligue des Champions. Une somme non négligable pour des clubs endettés comme le FC Barcelone ou encore l’Atlético Madrid.
La plateforme sportive anglaise, DAZN a démenti les rumeurs comme quoi il serait diffuseur de la compétition. »Ces informations sont fausses. DAZN et M. Blavatnik (le propriétaire, ndlr) ne sont pas liés ou intéressés par le fait de participer à des négociations au sujet de la création d’une Superleague, et il n’y a aucune discussion », indique la plateforme. La guerre des tranchées entre les 12 clubs révolutionnaires et le reste du football européen semble donc ouverte. Cette compétition verra-t-elle le jour malgré l’hostilité qu’elle reçoit. La réponse dans les prochains mois.