Souvent interrogé sur la situation du PSG en tant que chroniqueur à RMC, Jérôme Rothen se montre souvent très critique envers son ancien club. Suite aux différents pétages de plomb du Paris Saint-Germain cette saison, l’ancien milieu de terrain a avoué en avoir assez de l’immaturité de certains joueurs et de Leonardo.
Rothen tacle Leonardo
Autour de la mauvaise saison du PSG, une constante est néanmoins resté encré au sein de l’effectif parisien. Lorsqu’il se présente une once de tension dans un match, les ouailles de Mauricio Pochettino ont souvent pété les plombs. Ces événements inopportuns ont eu le malheur de se multiplier ces derniers temps comme ce fut le cas notamment en Champions League face à Manchester City, match au cours duquel de nombreuses échauffourées ont eu lieu. Pour Rothen, le principal fautif dans cette situation, c’est Leonardo : « Ce n’est pas le premier match qu’ils terminent à dix. Le PSG, comme l’OM, on aime ou pas. En France, il y en a beaucoup qui détestent le PSG. Si en plus tu leur donnes raison et tu leur donnes à manger avec ce genre d’attitude de ‘racailles’… Il faut arrêter. On comprend la frustration. C’est difficile de garder ses nerfs quand c’est compliqué. Mais il ne faut pas donner raison à ce genre d’attitude. »
Une attitude de « racailles » de certains joueurs du PSG
Des propos lourds de sens, qui font également écho aux récentes histoires mêlant des joueurs parisiens, comme ce fut le cas suite au tacle de Kimpembe face au Stade Rennais. Pour Rothen, le comportement du défenseur parisien, pourtant irréprochable cette saison, est totalement immature et très dangereux. « Le tacle est vraiment dur, peste Rothen. Si c’est au sol, Kimpembe lui casse la cheville. Quand on voit la force, la vitesse qu’il met, ce geste est inadmissible. Je ne veux pas tomber sur Kimpembe, il a fait une erreur. Mais que Leonardo nous donne une leçon en disant que ça ne mérite pas de prendre trois matchs, en comparant ça à un autre match qui n’a rien à voir… Il faut qu’il reste dans ce qu’il doit faire. » Le message est passé.