Revenu de blessure la semaine dernière, l’attaquant de l’AC Milan, Zlatan Ibrahimovic, a néanmoins manqué l’affiche face à Liverpool, mercredi, lors de la première journée de la Ligue des champions. Le joueur de 39 ans reste par ailleurs incertain pour le choc contre la Juventus de Turin ce week-end.
C’est un nouveau coup dur pour Zlatan Ibrahimovic. L’AC Milan risque de devoir se passer de lui dimanche lors du choc face à la Juventus de Turin, à l’occasion de la 4e journée de Serie A. L’attaquant suédois ne s’est pas encore remis de sa blessure. En effet, il ressent toujours une gêne au niveau du tendon d’Achille, ce qui lui a déjà valu une absence mercredi à l’occasion de la première rencontre en Ligue des champions contre Liverpool (défaite 3-2 des Rossoneri). L’ancien joueur du PSG avait pourtant repris le chemin de la compétition le week-end dernier face à la Lazio Rome.
Zlatan : « Mon problème, c’est que je travaille trop »
Entré en cours de jeu, il avait même inscrit un but au bout de sept minutes. Mais Ibra a tout à fait conscience qu’il doit être plus vigilant vis-à-vis de son physique et d’éventuels pépins. « J’avance au jour le jour, j’ai un petit problème avec mon tendon. Je ne veux pas prendre de risque, je ne veux pas rater beaucoup de matchs comme l’année dernière », a-t-il confié.
Jeudi, il ne s’est pas entraîné avec le groupe, soucieux de prendre ses précautions. « Je ne veux pas me tromper, j’écoute mon corps sans penser que je suis Superman. Mon problème, c’est que je travaille trop, parce que j’aime souffrir. » Pourtant Zlatan est plus qu’impatient d’en découdre sur le terrain et faire tout son possible pour remporter cette fois le titre en fin de saison. L’AC Milan est d’ailleurs parti sur les chapeaux de roues en ce début de saison avec trois victoires en trois rencontres.
« Le secret est de comprendre ce qu’il faut faire pour arriver au sommet et y rester, a souligné l’attaquant suédois jeudi. Maintenant, nous devons nous sacrifier pour le faire, la qualité est là. Je ne dis pas que nous avons terminé deuxième grâce à moi mais mes coéquipiers ont compris ce qu’il faut pour arriver là où nous sommes arrivés l’année dernière. Il manque quelque chose pour finir premier et l’équipe le sait. Vous savez, ils travaillent tous les jours pour s’améliorer, ils ont faim, même les nouveaux ont compris la mentalité de l’équipe. »