Le début de saison du Stade Rennais a tout d’une montagne russe. Après des premiers matchs prometteurs, les Rouge et Noir sortaient d’une série de 3 défaites de rang en Ligue 1, pointant à une triste 16e place. Une inquiétante dynamique stoppée hier soir face à Clermont. Le SRFC a étrillé le promu auvergnat 6-0, un score fleuve qui a aussi donné lieu à des records historiques pour le club.
Stade Rennais : Une victoire historique face à Clermont
Le pari était risqué, il s’est avéré payant. En titularisant pour la première fois le latéral Lorenz Assignon et en sortant la recrue Loïc Badé du onze initial pour Warmed Omari, Bruno Genesio a fait le choix de la jeunesse en défense. Apathiques contre l’Olympique de Marseille ce week-end, les Rennais ont été étincelant ce mercredi, enflammant un Roazhon Park qui ne demandait que ça. Les Rouge et Noir n’ont fait qu’une bouchée du promu, en inscrivant un sextuplé en 45 minutes (de la 32e à la 77e minute de jeu). Le Stade Rennais bat ainsi un record, car jamais le club n’avait inscrit autant de buts en si peu de temps.
Le doublé éclair du Ghanéen Kamaldeen Sulemana (55e et 57e) est le deuxième doublé le plus rapide de l’histoire des Rouge et Noir (derrière Moussa Sow en 2006). Ce 6-0 n’est autre que le plus grand écart de buts inscrits par les Rennais depuis 1994, et sa remontée dans l’élite.
Ce succès éclatant redore un début de saison en demi-teinte. Malgré un nul encourageant contre Tottenham en Ligue Europa Conférence, le club était sur une série noire de 3 matchs sans inscrire le moindre but. C’est simple, en 45 minutes hier soir, le SRFC a marqué deux fois plus de buts que lors des six matchs précédents (soit depuis la reprise du championnat). Des statistiques que dévoilent le compte Rougemémoire sur Twitter.
Des Rennais heureux mais mesurés
Dernier buteur de la soirée (77’), Flavien Tait n’a pas boudé son plaisir après la rencontre. « On avait à cœur de réagir après nos trois défaites en Ligue 1. On ne voulait pas montrer ce visage. On a marqué des buts sans en prendre, on s’est régalé ! Quand tout le monde se met au diapason… Il faut continuer à travailler« , a-t-il déclaré au micro d’Amazon. De son côté, Bruno Genesio s’est voulu tempéré dans son analyse, rappelant que le chemin était encore long. « Ce n’est pas être mou du genou, c’est juste être mesuré. Je pense qu’on a beaucoup travaillé sur la vidéo de notre match à Marseille. C’était important d’être lucide sur notre situation mais pas trop négatif non plus. On n’était pas des moins que rien et on n’est pas devenus des champions du monde. »