Après la défaite de Saint-Étienne samedi contre l’OGC Nice, l’avenir de Claude Puel sur le banc des Verts semble de nouveau menacé. À tel point que certaines sources estiment qu’un nouveau revers contre Lyon scellerait le sort de l’entraîneur stéphanois.
Défaite interdite pour Claude Puel contre Lyon
L’AS Saint-Étienne est dans le dur en ce début de saison. Samedi, l’ASSE a enchaîné une cinquième défaite de rang contre l’OGC Nice à Geoffroy Guichard. Les Verts se sont inclinés (0-3) contre les Aiglons à domicile. Toujours en quête de sa première victoire en championnat, le club ligérien joue gros pour sa prochaine sortie. Saint-Étienne, actuelle lanterne rouge du championnat, reçoit l’Olympique Lyonnais pour la 9e journée de Ligue 1 Uber Eats. Une rencontre qui s’avère déjà cruciale pour l’avenir de Claude Puel comme l’indique L’Équipe.
Puel remercié en cas de défaite dans le derby ?
Le quotidien sportif note un « climat de fin de règne » à l’AS Saint-Étienne. Pour le quotidien sportif, Claude Puel s’est déjà mis à dos certains cadres de son effectif. Le journal indique notamment que Denis Bouanga n’a pas souhaité entendre son entraîneur à la mi-temps contre l’OGC Nice. Remplacé par son coach, le Gabonais a préféré prendre un bain plutôt que d’écouter le discours à la pause. Outre ses joueurs, le technicien castrais n’aurait plus également les faveurs de Bernard Caïazzo et de Roland Romeyer. Le board stéphanois ne serait plus contre un départ de Puel, surtout que son licenciement sera désormais moins onéreux vu que le contrat de l’entraîneur de l’ ASSE expire en juin.
Autant en interne que chez les supporters, Claude Puel ne fait plus l’unanimité. Contre Nice, certains fans des Verts ont appelé au départ de l’ancien coach de Leicester. Celui-ci s’est montré ferme concernant son avenir. Un futur qu’il voit encore chez les Verts. « C’est comme ça, j’ai déjà vécu ce genre de situation. Mon devoir est de protéger les intérêts de mon équipe. Contrairement aux deux matches précédents, on est passé à côté, on est fragiles, il faut soigner les têtes », a confié l’entraîneur stéphanois à Nice-Matin.