En clôture de la 32e journée de Ligue 1, l’OM vient défier le PSG, dimanche soir. À la veille de ce choc, la tension est vive dans la capitale.
PSG-OM : Le CUP va poursuivre sa grève de l’animation
Le PSG reçoit l’OM ce dimanche soir en Ligue 1. Un match toujours très attendu par les fans et observateurs des deux équipes rivales. Mais le second Classico de cette saison pourrait avoir une saveur bien particulière. En effet, selon plusieurs sources concordantes, le Collectif Ultras Paris, le plus puissant groupe de supporters du club de la capitale, a décidé de poursuivre sa grève de l’animation ce dimanche lors de la réception de l’OM. En colère depuis la nouvelle élimination précoce des Rouge et Bleu en Ligue des Champions, le CUP réclame des changements à tous les niveaux du club. Une tendance confirmée par le premier responsable des Ultras parisiens.
Le président du CUP confirme la position de son groupe
De retour à la tête du Collectif Ultras Paris, Romain Mabille a été interrogé ce samedi par France Bleu Paris. Le supporter parisien est largement revenu sur le boycott de son organisation pour le « Classique » entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille.
« Je le confirme, on sera en tribune, mais il n’y aura rien de nouveau. On va rester sur nos positions. On reste sur la même attitude que les matchs précédents pour la simple et bonne raison que rien n’a évolué depuis nos revendications. Il n’y a aucune communication au niveau du club qui a été faite. Pas de pas vers nous, pas d’annonces, pas de remise en question. Au niveau des joueurs, aucun d’entre eux n’est venu vers nous pour discuter ou encore s’excuser. On a fait un communiqué avec des revendications : rien n’a bougé au niveau de la direction du club », a longuement expliqué Romain Mabille.
« PSG – OM est un match important pour nous dans tout ce que ça comporte. Et vous voyez, on est capables de se priver de ne pas chanter pour faire passer nos messages. […] C’est triste. On est les premiers dégoûtés de ne pas chanter sur cette fin d’année. On est les premiers contents du dixième titre qui arrive. Sauf que dans la situation actuelle, on ne peut pas se réjouir. On préfère se punir pour le bien du club en espérant que ça change, que de rentrer dans le stade et faire comme si de rien n’était juste parce que c’est Marseille », ajoute le patron des Ultras du Paris SG.