ASSE Mercato : Accusé d’avoir fait capoter le rachat par David Blitzer, Roland Romeyer a fait la lumière sur l’offre de l’Américain.
ASSE Mercato : Roland Romeyer se défend pour l’échec de la vente
Plus d’un an après l’annonce de la vente de l’AS Saint-Étienne, le duo Caïazzo-Romeyer préside toujours aux destinées de l’ ASSE. Les prétendants au rachat de Saint-Étienne n’ont pourtant pas manqué ces derniers mois. Le dernier en date est David Blitzer. Les négociations avec l’homme d’affaires américain n’ont pas abouti. Romain Molina accuse les deux présidents stéphanois de torpiller cet épineux dossier. Pour le journaliste, les dirigeants ligériens seraient désormais convaincus que la valeur du club augmentera une fois qu’il sera de retour dans l’élite. Raison pour laquelle ils auraient débouté ce candidat au rachat des Verts. Dans les colonnes du journal Le Progrès, Roland Romeyer est sorti du silence suite à l’échec de la cession à Blitzer.
Les vérités de Romeyer sur le deal avorté avec Blitzer
Pour le responsable stéphanois, les délais impartis pour les négociations avec David Blitzer avaient été dépassés. Le président du directoire de l’AS Saint-Étienne assure n’avoir pas reçu l’offre de l’homme d’affaires américain dans les temps. « David Blitzer a formulé une offre non liante qui nous a semblé intéressante, à Bernard Caïazzo et à moi, et nous avons demandé à KPMG de lui donner un accès à la data room électronique afin qu’il formule une offre ferme. Toutefois, aucune n’a été déposée dans les délais auxquels il s’était engagé à nous la remettre. KPMG en a conclu que les termes de son offre non liante étaient devenus caducs et acté la fin des discussions avec lui. La période d’exclusivité est terminée. Aujourd’hui, Blitzer comme n’importe qui peut faire une offre ferme », confie le dirigeant stéphanois.
La vente de Sainté toujours d’actualité
Dans sa sortie, Roland Romeyer a confirmé que Bernard Caïazzo et lui sont toujours sur le départ. Les deux hommes souhaitent néanmoins laisser l’ ASSE entre de bonnes mains. « Je l’ai dit et je le répète une nouvelle fois : ma volonté de céder le club est ferme et irrévocable […] Mon seul souci est de trouver un successeur qui puisse assurer à long terme la pérennité du club et sauvegarder l’identité populaire de l’ASSE. N’oublions pas que les repreneurs de Bordeaux s’étaient d’abord intéressés à Saint-Etienne. J’avais d’ailleurs passé à l’époque une journée avec eux et décliné leur proposition », indique le dirigeant.