Stade Rennais Mercato : Il est l’un des transferts marquants de l’été, Amine Gouiri a rejoint, dans les derniers instants du mercato, les rangs du SRFC. Arrivé tout droit de l’OGC Nice, faisant le chemin inverse de Gaëtan Laborde, l’avant-centre franco-algérien se livre sur ce qui l’a motivé à choisir le Stade Rennais.
Amine, vous avez signé dans les derniers instants du mercato, comment s’est passée votre arrivée au Stade Rennais ?
Il y a eu des contacts début août, puis ça s’est accéléré à la fin du mercato. Je suis arrivé et j’ai joué deux jours après. Je savais que j’allais arriver mais je ne savais pas quand. C’était un peu stressant mais j’étais quand même serein. J’ai fait seulement deux entraînements avec le groupe (avant de jouer mon premier match, ndlr) mais je m’étais déjà entraîné avec Nice en début de semaine. J’ai connu Florian Maurice et Bruno Genesio à Lyon. J’aime bien le style de jeu de l’équipe, qui me convient parfaitement. Le coach me connaît très bien, mes points forts et mes points faibles aussi. Je sais qu’ici je vais progresser avec les joueurs qui m’entourent et je vais m’épanouir.
Vous avez été sollicité durant ce mercato, est-ce que les présences de Florian Maurice et Bruno Genesio ont joué sur votre venue ?
Ça a pesé dans la balance, car ils me connaissent et je les connais très bien aussi. J’avais d’autres opportunités mais j’ai beaucoup réfléchi avec mes représentants et ma famille, et la meilleure solution pour moi était de venir ici.
Pourquoi fallait-il partir de Nice, vous aviez besoin de changer d’air ?
Cela fait partie de la vie d’un footballeur, des fois on a besoin de trouver un autre challenge. J’ai beaucoup appris à Nice, maintenant je suis très content d’être au Stade Rennais, et j’espère faire une grande saison.
Quels aspects techniques souhaitez-vous améliorer au Stade Rennais ?
Au SRFC, je souhaite mettre plus d’intensité dans mon jeu, défensivement et offensivement. Progresser sur mes replis défensifs, le pressing, le contre-pressing. Travailler mon pied gauche, mon jeu de tête aussi. Mais également améliorer mes points forts, ma qualité technique, le fait de combiner, de finir les actions. Je pense que je vais beaucoup progresser.
L’objectif est de retrouver une position plus axiale ?
À Nice, je jouais déjà axial, mais ici je sais que je vais jouer la plupart des matchs dans l’axe, mon poste de prédilection sur lequel le coach m’a fait débuter quand j’avais 17 ans.
Qu’est-ce qui vous plaît dans le style de jeu du Stade Rennais ?
L’année dernière je regardais souvent les matchs. C’est une équipe qui va de l’avant, qui combine, avec du mouvement un peu partout, des appels, des jeux entre les lignes. Un style de jeu porté vers l’offensif qui me convient parfaitement.
Avez-vous une préférence de système de jeu pour le front de l’attaque ?
J’aime bien les deux sytèmes. C’est au coach de voir en fonction des joueurs disponibles. Avec Arnaud Kalimuendo, j’ai joué avec lui en sélection en 4-4-2. Ici, on sera amené à jouer ensemble. On a des automatismes, on va peaufiner ça à l’entraînement.
Vous connaissez aussi Martin Terrier ?
On a joué ensemble avec Martin Terrier mais pas souvent. C’est un joueur que j’aime beaucoup. Il a un style de jeu qui me ressemble. Il sent le foot. Avec ce genre de joueur, on peut faire très mal.
Vous prenez la place de Gaëtan Laborde, qui était connu et apprécié pour ses replis défensifs, y a-t-il une pression particulière pour faire aussi bien voire mieux que lui ?
Je suis quelqu’un d’ambitieux. Si je veux jouer au haut niveau, je dois passer par là. J’ai pas le choix, c’est pour le bien de l’équipe et pour moi-même. Je ne peux que m’améliorer.
Vous avez connu des derniers mois en panne de réussite avec l’OGC Nice, comment l’expliquez-vous ?
On a souvent des passages à vide en tant que footballeur. Je suis encore un jeune joueur, cette période m’a fait du bien, elle m’a fait grandir. Je pense connaître d’autres moments compliqués. J’espère le moins possible.