Alors que hashtag #Vente OM prend de plus en plus d’ampleur sur les réseaux sociaux, Daniel Riolo a commenté cette action des supporters marseillais.
Vente OM : Daniel Riolo fait la morale aux internautes
Depuis la démission de Frank McCourt du Conseil de Surveillance de l’Olympique de Marseille, les rumeurs se sont accentuées sur un éventuel rachat du club olympien. Thibaud Vézirian, qui annonce la vente de l’OM depuis plus de deux ans, y a même vu la preuve irréfutable de toutes ses allégations. Cependant, Daniel Riolo estime que les supporters marseillais ne devraient pas prendre pour vérité absolue tout ce qui est dit sur les réseaux sociaux, surtout depuis l’apparition du hashtag #Vente OM. Sur les antennes de RMC Sport, le journaliste sportif a notamment expliqué :
« il y a pas mal de gens qui parfois essaient de m’envoyer des infos. Mais dans ce cas-là de la vente de l’OM, c’est allé très très loin. Les gens suivent des personnes sur les réseaux sociaux. Ils suivent, écoutent et finissent par croire… Et cette partie-là en revanche, c’est incontrôlable pour nous. Moi je ne peux pas empêcher les gens d’aller suivre ou d’aller écouter sur Twitter. Si un mec parle et qu’il a 5000 personnes qui le suivent, il passe à 10 000, ce qu’il va dire va avoir une influence. C’est pour cela que l’on parle d’influenceur. Nous, on ne pourra pas le contrôler. C’est soit petit à petit, ce qu’il dit se vérifie, il va gagner une crédibilité, soit il la gagnera pas et les gens reviendront aux médias traditionnels. »
Et Riolo n’est visiblement pas le seul à le penser.
OM Mercato : Le rachat de l’OM pas dans les plans de l’Arabie Saoudite
Spécialiste de l’économie du sport, Pierre Rondeau a assuré sur le plateau de l’After Foot que le rachat de l’Olympique de Marseille n’est pas vraiment dans les plans de l’Arabie Saoudite. Il a également livré les raisons qui ont poussé les Saoudiens vers la Premier League et Newcastle plutôt que l’OM.
« Il est connu que l’Arabie Saoudite et le Qatar sont deux frères ennemis qui se détestent. Littéralement, il y a eu des boycotts et des menaces. C’est pour ça qu’ils ont même au fond d’eux, en termes de stratégie pour investir dans le football, ils ne voulaient pas aller à Marseille (…) Mais s’ils avaient dû y réfléchir, ils ne pouvaient pas prendre le risque, vis-à-vis du Qatar qui est vraiment leur pire ennemi, perdre pendant 5 ans avant de pouvoir s’installer dans la durée et devenir un club compétitif (…) Parce que médiatiquement et diplomatiquement pour eux, ça allait à l’encontre de ce qu’ils espéraient dans cette quête d’amélioration de leur réputation et notoriété en matière footballistique. »