Absent lors des 4 derniers matchs pour cause de blessure, un cadre de l’OL pourrait voir son avenir être remis en question en cas de longue absence.
Une période de doutes. Arrivé libre cet été en provenance du Bayern Munich, le milieu de terrain français Corentin Tolisso a émerveillé les fans de l’OL. Pourtant, ce qui devait être un retour en fanfare se transforme peu à peu en cauchemar. S’il a disputé 10 des 15 premières rencontres de Ligue 1, le natif de Tarare n’a plus joué depuis le 16 octobre dernier.
La faute à des gênes musculaires, survenues respectivement contre le PSG (18 septembre, défaite 0-1) puis face au Stade Rennais (16 octobre, défaite 3-2) qui est la dernière équipe à l’avoir affronté. Et ce n’est pas la première fois que Tolisso doit stopper sa montée en puissance en raison de blessures. Lorsqu’il était au Bayern la saison dernière, il avait également été victime de plusieurs déchirures musculaires à différentes intervalles, manquant notamment le quart de finale aller de Ligue des Champions face à Villarreal. « Il est totalement effondré » avait d’ailleurs sorti le coach des Bavarrois, Julian Nagelsmann.
Corentin Tolisso plombé par les blessures, au point d’agacer Laurent Blanc à l’OL?
De son côté, l’entraîneur des Gones Laurent Blanc compte sur lui pour revenir plus fort lors des matchs amicaux. Pour rappel, l’Olympique Lyonnais est actuellement en stage en Espagne pour préparer le premier match face à l’OHL Louvain, pensionnaire de la première division belge qu’il affrontera le 1er décembre. À noter qu’Arsenal, Liverpool (Premier League) et le FC Sochaux-Montbéliard (Ligue 2) feront également partie des adversaires de l’OL durant la trêve internationale.
Si Corentin Tolisso pourrait agacer Laurent Blanc en cas de répétition de ses blessures, il reste pour le moment un pilier essentiel de son effectif. Estimé à 14 millions d’euros sur Transfermarkt, il ne devrait pas être inquiété par un départ cet hiver, lui qui a été recruté avec Alexandre Lacazette pour faire revenir l’OL au sommet de la Ligue 1. Alors que la direction rhodanienne doit gérer le cas Houssem Aouar, elle n’aura sans doute pas envie de se retrouver avec un nouveau dossier sur les bras.