L’économiste du sport Jean-Pascal Gayant a analysé le dossier de vente de l’OL et a apporté une analyse positive sur le projet de John Textor.
C’est le feuilleton de ce début de saison à l’Olympique Lyonnais. La vente du club a été dans toutes les têtes rhodaniennes ces derniers mois, entre les tensions et les rumeurs en tous genres. De leur côté, Laurent Blanc et ses troupes tentent de faire de leur mieux pour ramener les Gones au sommet de la Ligue 1. Malheureusement, les débuts sont difficiles avec une 8ème place au classement de Ligue 1.
Il faut dire que Peter Bosz, le prédecesseur de Laurent Blanc, n’a pas laissé le navire rhodanien en bon état. Après des débuts canons, l’OL a subi une série de six matchs sans la moindre victoire entre début septembre et fin octobre. Conséquence : le club est passé d’une place sur le podium au fond du top 10, bien loin de l’Europe. Les Gones sont à sept longueurs du FC Lorient, 5ème et premier qualifié pour une compétition européenne. La Ligue des Champions, elle, se trouve à 15 longueurs. Soit un énorme gouffre.
Un économiste confiant sur le rachat de l’OL par John Textor
Cependant, l’Olympique Lyonnais devrait recevoir une bonne nouvelle. Alors que la vente a été officialisée par le président Jean-Michel Aulas, un économiste du sport s’est montré confiant sur le projet de John Textor, le futur repreneur américain : « Avec l’OL, on a le sentiment que le montage n’est pas fait par-dessus la jambe et comme ce n’était pas complètement cadré, les choses ont traîné. C’est ce qui me semble le côté positif du feuilleton » a ainsi analysé Jean-Pascal Gayant dans un entretien pour Le Dauphiné Libéré.
Il a également expliqué le retard de John Textor concernant l’arrivée des fonds : « Il faut sortir au moins 413 millions d’euros, quasiment cash (…). À part pour le Qatar, (…) une telle somme ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. On finit par oublier l’ampleur des montants qui sont en jeu (…). Après, l’OL et Aulas ont peut-être été un petit peu trop précoces dans les annonces, alors que le dossier n’était pas encore complètement bouclé (…) ». Pas de quoi s’inquiéter à Lyon, tout est donc sous contrôle.