Un membre du groupe de supporters de l’ ASSE, Green Angels, a envoyé un message à la direction du club, avant leur rassemblement samedi.
Les supporters de l’ ASSE, notamment les quatre groupes qui boycottent les matchs à domicile de leur équipe, ont appelé à un rassemblement, samedi à 11 heures, sur le parvis du Kop Sud, avant le match face au FC Sochaux, dont le coup d’envoi est prévu à 15h, à Geoffroy-Guichard.
Après avoir brillé par leur absence dans le Chaudron contre le SM Caen (1-1) et le Stade Lavallois (1-0), les Green Angels (GA92), les Magic Fans (MF91), les Indépendantistes Stéphanois (IS98) et l’Union des Supporters Stéphanois (USS) vont prendre une décision, en vue du match de l’AS Saint-Etienne contre les Lionceaux. Ils pourraient décider de lever leur mot d’ordre de boycott et ainsi soutenir leur équipe face aux Sochaliens. Un vote à main levée sera fait à cette occasion, pour savoir si le boycott s’arrête ou se poursuit.
ASSE : Un membre des Green Angels justifie le boycott des matchs à domicile
En attendant la décision des supporters de l’ ASSE, un membre des Green Angels a donné les raisons de l’action menée depuis décembre. « C’est surtout axé contre la direction du club. L’équipe on ne l’a pas lâchée […]. On est tous inquiets de la situation de notre club à l’heure actuelle, mais c’est vraiment un combat contre cette direction qui nous emmène toujours plus bas depuis des années », a justifié Clément, sur France Bleu Loire.
Selon les explications du supporter des Verts, ce boycott fait suite à l’accumulation de frustrations et du mépris de la part de la haute direction de l’ ASSE. « Pourquoi le boycott ? Fin mai on descend en Ligue 2 […], huit mois après, on parle d’une nouvelle relégation… On avait pointé du doigt beaucoup de choses avec des banderoles revendicatives ou non au stade, à L’Etrat ou même récemment en ville et devant les partenaires du club. On avait fait des communiqués et on avait créé le collectif ‘Peuple Vert en colère’.
On avait lâché pas mal d’informations sur le conseil de surveillance et des pratiques parfois un peu douteuses qu’il y avait au sein du club. On avait eu des rendez-vous avec le club, mais à chaque fois au mieux on n’était pas écouté et au pire c’était du mépris. Il y a eu un vrai ras-le-bol de tout ça. Les situations n’évoluaient pas », a-t-il rappelé il pour justifier leur comportement.