Aymeric Magne, le président de l’ESTAC Troyes, condamné à 3 mois de prison par la justice pour violences conjugales un soir d’octobre 2022.
L’histoire se répète dans les procès pour violences conjugales. L’époux violent est innocenté par la femme victime au moment décisif du procès. C’est le cas d’Aymeric Magne, président du club de football l’ESTAC Troyes, dont l’épouse avait appelé les SAMU le 29 octobre 2022 après avoir été victime d’un étranglement de son mari.
ESTAC Troyes : condamné pour violence contre sa femme
En effet, de retour d’une soirée arrosée, Monsieur et Mmes Magne se disputent dans leur 4×4 qui les ramenant à la maison. À l’approche de leur domicile, l’épouse aurait essayé de sortir du véhicule. Plutôt que de stationner pour rattraper sa femme, le président de l’ESTAC Troyes aurait continué de rouler tout en tenant sa compagne par le cou sur plusieurs mètres jusqu’à destination.
Une fois chez lui, il aurait laissé madame dans la voiture, dit-il, pour la laisser se calmer. C’est en ce moment-là qu’elle aurait appelé les SAMU pour signaler l’acte de violence dont elle venait d’être victime. Les SAMU transfèrent alors l’appel à la police qui consigne toutes les déclarations et la volonté de la femme de porter plainte contre son mari dans un rapport. Entre-temps, la BAC débarque sur les lieux pour constater les faits et procéder à l’arrestation de l’époux violent, lequel passera quelques nuits en garde à vue.
Sauf que coup de théâtre, au jour du procès, Mme Magne s’est totalement rétractée, affirmant que son époux n’avait essayé de l’étrangler que pour l’empêcher de faire une bêtise. Elle s’accuse des faits jugés hier jeudi 2 mars 2023 et s’étonne même de l’ampleur que prend cette affaire. La justice, loin d’être dupe, a envoyé un signal au mari violent qui a été condamné à 3 mois de prison avec sursis.
Si les faits se répètent, c’est depuis une cellule de prison qu’Aymeric Magne regardera les matchs de l’ESTAC Troyes.