Ce lundi, Joan Laporta, président du FC Barcelone, s’est exprimé longuement sur l’affaire Negreira qui secoue le Barça depuis quelques semaines.
À l’occasion d’une conférence de presse dédiée à l’affaire Negreira, Joan Laporta s’est exprimé pendant près de deux heures sur les faits qui sont reprochés au FC Barcelone. Pour rappel, le Barça est accusé d’avoir corrompu pendant près de 17 ans l’ancien responsable des arbitres espagnols via des transferts de fonds dirigés vers ses sociétés. Des versements à hauteur de 7,3 millions d’euros sont évoqué sur ces 17 années.
Durant l’entièreté de sa prise de parole, le président du Barça n’a pas cessé de clamer l’innocence de son club et qu’il n’y avait eu aucune tentative de corruption mais simplement un accord de consulting lié à des joueurs de catégories inférieures et des rapports techniques. « Monsieur Negreira n’était pas en mesure d’interférer sur les désignations d’arbitres, ni sur les décisions arbitrales, ni d’influer sur le déroulement des compétitions. Le Barça ne l’aurait jamais toléré. Nous n’avons jamais rien fait pour obtenir un avantage sportif. »
Joan Laporta s’est notamment appuyé sur la philosophie du club pour réfuter les accusations de corruption. « Le Barça a toujours aimé gagner en jouant bien. En étant irréprochable. Cela ne nous aurait vraiment pas plu de gagner en bénéficiant d’aides arbitrales. Nous avons toujours tenu à l’emporter grâce à notre talent et notre travail. Le Barça se veut un exemple pour des millions de personnes. En 125 ans, le club a toujours été un modèle sur et en dehors des terrains. »
FC Barcelone : L’image du Barça est-elle salie ?
Le président du FC Barcelone a cherché à dénoncer « une campagne de diffamation depuis plusieurs semaines, cherchant à salir le prestige du Barça » notamment par la sphère médiatique mais aussi par son rival le Real Madrid. « L’attitude cynique d’un club qui a toujours bénéficié des décisions arbitrales. […] Un club qui s’est toujours considéré comme une équipe proche du pouvoir politique et économique. Il est utile de rappeler que, durant sept décennies, la plupart des présidents de la commission d’arbitrage étaient des ex-socios, joueurs ou dirigeants du Real. »
Joan Laporta n’a pas hésité à critiquer l’actuel président de la ligue de football espagnole, Javier Tebas, pour s’être « appuyé sur des documents et des chiffres erronés » ce qui constitue une « faute professionnelle ». Cette phrase mettant en cause l’affaire de documents corrompus transmis par M. Tebas pour incriminer davantange le FC Barcelone. Nul doute que cette affaire est loin d’être finie pour la justice espagnole et le board barcelonais.