Face au refus d’Anne Hidalgo de lui vendre le Parc des Princes, Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, a déposé une candidature pour le Stade de France.
PSG : La bataille continue pour le contrôle du Parc des Princes
Selon les informations relayées ce jeudi par L’Équipe, la mairie de Paris a essayé, à plusieurs reprises ces dernières semaines, de renouer le contact avec le Paris Saint-Germain, via Victoriano Melero, secrétaire général du club, dans le but de rencontrer la société Legends Hospitality, chargé du dossier du nouveau stade des Rouge et Bleu. Mais le PSG n’a jamais donné suite à l’appel de la mairie. Le quotidien sportif explique notamment que Nasser Al-Khelaïfi a très mal pris la volte-face de la Maire de Paris, Anne Hidalgo, sur une possible vente du Parc des Princes.
Déçu de l’attitude d’Anne Hidalgo, le président du PSG ne compte pas revenir sur la table des négociations, sauf si c’est pour évoquer la vente de l’enceinte sportive. « Côté PSG, on laisse filtrer que le club ne reviendra négocier que pour une vente du Parc des Princes et rien d’autre », souligne L’Équipe. Face à l’intransigeance du patron du PSG, l’élue municipale est sortie du silence ces dernières heures.
Anne Hidalgo dénonce l’offre « ridicule » du PSG pour le Parc des Princes
Accusée d’être le principal blocage dans la cession du Parc des Princes au Paris Saint-Germain, Anne Hidalgo a tenu à faire la lumière sur ce dossier. Au micro de RFI ce jeudi, la Maire de Paris a notamment apporté une réponse cash au coup du PSG et son président Nasser Al-Khelaïfi. « Ma position est-elle irrévocable ? Oui, parce que vous savez, on avait ouvert la porte à la possibilité de vendre le stade à notre club. Car c’est vrai que dans le modèle économique des grands clubs, ils sont presque tous propriétaires et cet argument, on l’a bien sûr regardé », a annoncé la Maire socialiste avant de dénoncer la mauvaise foi des dirigeants parisiens dans cette affaire.
« La deuxième chose c’est que pour vendre, il fallait quand même, d’abord qu’il y ait respect des règles parce que ça appartient aux Parisiens, ça ne m’appartient pas personnellement. On est dans un pays où l’état de droit fonctionne, donc il y a des procédures. Il y a aussi des prix qui doivent être fixés et doivent correspondre au bien. J’avoue que, quand à l’issue de tout un processus où on a discuté et essayé d’évaluer ce que pouvait être le prix du Parc des Princes, le club a proposé 38 millions d’euros… je pense que le mot ‘ridicule’ est effectivement celui qui convient », a poursuivi l’élue de 63 ans. Plus incisive, Anne Hidalgo a appelé les décideurs qataris à se conformer aux lois françaises.
« On est dans un état de droit. Oui c’est vrai que chez nous, les stades ne poussent pas comme des champignons, oui c’est vrai que vous n’arrivez pas avec vos paquets de millions et devenez acquéreur de n’importe quel bien pour n’importe quelles conditions. Prête à assumer le départ du PSG du Parc ? Je pense qu’ils ne partiront pas (…) Du bluff avec le Stade de France ? Peut-être un peu de bluff ou peut-être de l’incompréhension de ce que sont nos règles démocratiques », a souligné Anne Hidalgo.