Relégué en Ligue 2 avec Angers, Paul Bernardoni est poussé vers la sortie. Evoquant son avenir, il est revenu sur la relégation de l’ASSE en mai 2022.
ASSE : Paul Bernardoni poussé vers la porte de sortie d’Angers SCO
Titulaire contre l’OM au Vélodrome, dimanche, Paul Bernardoni a sans doute disputé son dernier match de la saison avec Angers SCO. Il sera remplacé par Yahia Fofana (gardien de but N°2) lors des trois dernières rencontres de la saison, comme l’a annoncé Alexandre Dujeux, l’entraîneur du SCO. Est-ce donc la fin pour le portier de 26 ans à Angers ? Oui, d’après ses propos sur Prime Video. Alors que son contrat s’étend jusqu’en juin 2024, il confirme la décision du club de se séparer de lui.
« C’est un choix de la direction. J’étais bien ici, j’aurais aimé rester, car il me reste un an de contrat […]. On est condamnés, ils ont décidé que ça se terminerait. Ce sont des choix, il faut les respecter », a déclaré Paul Bernardoni. Dans son commentaire, L’Équipe estime que c’est « la fin d’une histoire de trois ans de galère » pour le natif d’Evry qui « n’a pas confirmé son statut d’ancien Espoir de l’équipe de France » à Angers.
Paul Bernardoni transformé par son expérience à Saint-Etienne
Pour rappel, le gardien de but de 26 ans était déjà en grande difficulté la saison dernière à Angers. Relégué sur le banc de touche, il avait finalement été prêté à l’ASSE pour une durée de six mois. Mais il n’avait pas pu sauver les Verts, relégués en Ligue 2 en passant par les barrages. D’ailleurs, Paul Bernardoni croit avoir tiré un enseignement de son passage à l’AS Saint-Etienne, sous les ordres de Pascal Dupraz, entre janvier et mai 2022.
« Je vois les deux descentes de manière différente. À Saint-Étienne, j’arrive à la trêve hivernale, hyper frais. On fait une remontada, on y croit jusqu’au bout. Ce qui est terrible, c’est juste à la toute fin, avec ces tirs au but aux barrages (retour). Pourtant, à mon arrivée, les joueurs stéphanois me disaient qu’ils se sentaient usés. Je ne comprenais pas, mais je comprends maintenant. Quand ça fait six mois que tu enchaînes sans gagner, c’est fatigant, et c’est normal. Saint-Étienne me sert vachement. On sort transformé de ces expériences », a-t-il raconté.