Comme Geoffrey Dernis, André Laurent, ancien président de l’ ASSE, souhaite que Romeyer et Caïazzo cèdent le club à un nouvel investisseur.
Mercato : André Laurent milite pour la vente de l’ASSE
Cela fait 5 ans que l’ ASSE est sur le marché, depuis l’échec des négociations exclusives avec le groupe américain Peak6 en mai 2018. Le club ligérien n’a plus la même valeur marchande, car il est désormais en Ligue 2. La relégation de l’AS Saint-Etienne en mai 2022 avait été l’une des raisons du retrait de plusieurs repreneurs, notamment David Blitzer. Ce dernier avait revu son offre à la baisse à la suite de la descente des Verts en deuxième division. La proposition du milliardaire américain avait refroidi les deux propriétaires de l’ASSE. Roland Romeyer et Bernard Caïazzo avaient dès lors mis le dossier de la vente du club en veilleuse, tout en affirmant qu’ils restent ouvert aux offres, via le cabinet mandaté, KPMG.
Président de l’ ASSE pendant deux décennies (de 1983 à 1993), André Laurent pense que le club stéphanois devrait être cédé à un investisseur capable de lui fait franchir un palier, surtout dans un environnement qui n’est plus le même que celui des années glorieuses de l’AS Saint-Etienne. « Le principal changement ? La puissance de l’argent », a-t-il fait remarquer dans le Podcast Dessous de Verts. Nous sommes en 2023, les grands clubs sont maintenant achetés par des pays étrangers dans beaucoup de cas, par des gens très riches […]. Je crois qu’il faut cesser de rêver. »
ASSE : André Laurent, « deux présidents ça ne marche jamais »
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L’ancien dirigeant de l’ ASSE a ensuite expliqué pourquoi Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ne peuvent pas faire mieux, après près d’une vingtaine d’année à la présidence des Verts. « D’abord, deux présidents ça ne marche jamais », a t-il martelé. Ils ont fait ce qu’il fallait, ils ont mis l’argent qu’il fallait […]. Je pense qu’il faut maintenant une nouvelle direction, un nouveau projet, une nouvelle dynamique, un nouveau rêve, créer un nouvel horizon qui repose sur des bases solides. Des bases de notre région, de notre ville, de notre cité, des hommes et des femmes qui la font, notamment les entreprises. »