Silencieux depuis plusieurs mois, Bernard Caïazzo s’est livré sur le dossier de la vente de l’ASSE et le recrutement, en marge du mercato estival.
Mercato ASSE : Bernard Caïazzo pointe le recrutement à Saint-Etienne
Depuis la relégation de l’AS Saint-Etienne en Ligue 2, Bernard Caïazzo s’est muré dans un silence que les supporters ne comprennent pas. Cependant, le président du conseil de surveillance s’est prononcé sur la situation actuelle des Verts et le dossier de la vente de l’ASSE, dans l’ouvrage de Denis Chaumier, intitulé « AS Saint-Etienne, 90 ans de légende ».
Il pointe le mode de recrutement au sein du club. « Notre descente en Ligue 2 est la conséquence d’un recrutement défaillant pendant plusieurs années, qui a coûté des dizaines de millions d’euros […]. Si notre académie repose sur des fondations solides, son recrutement n’est pas toujours à la hauteur », a critiqué le dirigeant, tout en se disculpant : « Le président du conseil de surveillance donne un avis consultatif sur les dossiers, mais ne peut rien décider. »
Vente ASSE : Caïazzo cherche un actionnaire très puissant, mais…
Sur la question de la vente de l’ASSE, Bernard Caïazzo veut bien céder le club à un milliardaire avec qui les actionnaires seraient d’accord. « Le football moderne réclame d’importants moyens financiers. Regardez l’évolution du PSG, de l’OM, Lyon, Monaco, Rennes ou Lille, qui sont aux mains de milliardaires », a-t-il cité en exemple, dans un extrait des propos rapportés par Poteaux-Carrés.
Néanmoins, l’associé de Roland Romeyer estime que « ce système où un seul homme disposerait de tous les pouvoirs » n’est pas l’ADN de l’AS Saint-Etienne. Le co-propriétaire du club stéphanois est plutôt favorable à un autre modèle sportif. « À l’étranger, des clubs peu fortunés comme l’AZ aux Pays-Bas, l’Atalanta en Italie ou Bilbao et la Real Sociedad en Espagne, savent tirer leur épingle du jeu en étant intelligents et malins dans le recrutement. Même un club comme Naples a su dénicher des talents en Corée ou en Géorgie.
L’ASSE doit emprunter ce chemin, car le club ne pourra pas s’offrir des joueurs payés une fortune, sauf à trouver un actionnaire hyper puissant. Mais est-ce qu’il correspondrait à la culture du club et de la ville ? Être imaginatif, travailler d’arrache-pied, faire confiance à la jeunesse, c’est la voie à suivre », a défendu Bernard Caïazzo.