Recrue phare de l’OL pendant le mercato hivernal 2022, Romain Faivre a quitté Lyon après un an de contrat. Justifiant son départ, il a glissé un tacle au staff technique lyonnais.
Mercato OL : Romain Faivre justifie son choix de rester au FC Lorient
L’OL avait investi 15 millions d’euros (+ 2 M€ de bonus) pour recruter Romain Faivre au Stade Brestois, le dernier jour du mercato d’hiver, le 31 janvier 2022. Il était arrivé dans l’équipe de Lyon sous les ordres de Peter Bosz et avait disputé 14 matchs (9 titularisations) en Ligue 1, durant la deuxième moitié de la saison 2021-2022. Mais la saison suivante (2022-2023), le polyvalent milieu de terrain s’était retrouvé en grande difficulté. Tant avec le même entraineur néerlandais, qu’avec son successeur Laurent Blanc. L’ancien Brestois avait joué des bouts de matchs, soit 5 avec chacun des techniciens, en début d’exercice dernier.
L’Olympique Lyonnais l’avait prêté ensuite au FC Lorient en janvier 2023, avec son accord, mais sans option d’achat. Romain Faivre avait ainsi réussi à se relancer avec les Merlus. Grâce à ses performances avec le club Morbihan, il a tapé dans l’œil de Bournemouth, qui l’a recruté à l’OL contre 15 M€, le 13 juillet 2023. Prêté au FC Lorient, dans la foulée de son transfert, le joueur de 26 ans a justifié cette décision par le fait de vouloir se relancer pleinement avec le club Morbihan, avant le grand saut dans le championnat anglais. « C’est un choix très réfléchi d’avoir cette continuité à Lorient et de vouloir faire une grosse saison, avant de découvrir la Premier League, un Championnat, dont rêvent beaucoup de joueurs », a-t-il expliqué dans L’Équipe.
Romain Faivre pointe les choix de Peter Bosz et Laurent Blanc
Romain Faivre a également justifié son départ de l’OL où il n’a pas réussi à s’imposer. En 28 matchs disputés en Ligue 1 avec les Gones, il a marqué 3 buts et délivré une passe décisive. « La marche était-elle trop haute ? C’est un ensemble de choses. Peut-être que… Je ne sais pas », a-t-il répondu dans un premier temps, avant de pointer les décisions de Peter Bosz, puis de Laurent Blanc. « Des choix ont été faits. J’aime bien dire que l’entraineur a le droit de vie et de mort sur un joueur. C’est le destin. »
Au sujet de son bref passage à Lyon, le natif des Hauts-de-Seine estime que cela « l’a endurci mentalement ». « J’ai passé un an à jouer, rentrer (en jeu, ndlr), ne pas rentrer, ce qui était compliqué, car j’avais l’habitude d’enchaîner les matchs. J’aurais pu m’écrouler, mais j’ai de nouveau prouvé à Lorient que j’avais des qualités. J’ai réussi à rebondir », a-t-il assuré.