Alors que la saga de la vente OM se poursuit, des informations cruciales émergent concernant les négociations entre Frank McCourt et les investisseurs saoudiens. Avec une réunion décisive prévue dans les prochains jours, l’avenir de l’Olympique de Marseille est suspendu à un fil.
Après des mois de spéculations et d’anticipations, la vente OM à des investisseurs saoudiens semble se rapprocher de la conclusion. Cependant, cette conclusion reste conditionnelle à plusieurs facteurs clés, dont le pourcentage d’actions que Frank McCourt prévoit de conserver après la vente.
Rachat de Olympique de Marseille : Une réunion décisive dans les prochains jours
Selon des sources proches du dossier du quotidien Sport, une réunion cruciale est programmée pour ce début septembre aux États-Unis entre Frank McCourt et des représentants du prince héritier Mohammed Ben Salmane. Cette réunion sera le théâtre de discussions cruciales concernant la vente de l’OM, dont le prix a déjà été fixé aux environs de 300 millions d’euros.
Le principal point d’achoppement réside dans la proportion d’actions que McCourt souhaite conserver. Initialement, il avait l’intention de garder 30 % des parts, une proposition qui peine à convaincre les Saoudiens, désireux d’avoir une totale liberté dans la mise en place des actions qu’ils espèrent nécessaires pour la montée en puissance du club phocéen. Les négociations se sont considérablement compliquées, et McCourt se retrouve avec de moins en moins de marge de manœuvre. L’issue de cette réunion sera déterminante pour l’avenir de l’OM et pour le club marseillais tout entier.
L’Élimination en Ligue des Champions, les conséquences pour Frank McCourt
L’OM se trouve actuellement dans une situation délicate, exacerbée par son élimination précoce de la Ligue des Champions. Cette déconvenue a non seulement porté un coup à la fierté du club phocéen, mais elle a également des répercussions financières importantes. La majorité des 61 millions d’euros dépensés lors du mercato estival ne sera à régler qu’après juin 2024.
Le risque d’échec de la vente est une épée de Damoclès au-dessus de la tête de Frank McCourt. Le propriétaire actuel mise sur l’intérêt des Saoudiens pour un club français de renom afin de faire monter les enchères. Cependant, cette stratégie commence à être perçue comme risquée par son entourage qui estime qu’il gagnerait à faciliter l’arrivée des Saoudiens à la tête du club qu’il aura beaucoup de mal à rendre rentable dans les années à venir.
Rachat de l’OM : Les enjeux pour le club phocéen
L’OM est l’un des clubs les plus emblématiques du football français et cela ne souffre de l’ombre d’aucun doute. Malgré sa disette de ces dernières années, le club phocéen est le seul de France à avoir remporté la Ligue des champions, ce qui place son nom à un plus haut niveau comparé aux autres équipes dans l’histoire du foot français et européen. Sauf qu’il se retrouve aujourd’hui à un carrefour critique de son histoire du fait de son manque de moyens financiers, Frank McCourt n’investissant que par petites doses.
Le club, qui a connu des moments de gloire tant sur la scène nationale qu’internationale, doit désormais faire face à un avenir incertain. Si la vente à des investisseurs saoudiens aboutit, elle pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour le club phocéen. Cependant, tout échec dans les négociations pourrait laisser l’OM dans une position financière précaire, avec des conséquences potentiellement dévastatrices.
D’ailleurs, en cas d’échec des tractations entre Frank McCourt et les Saoudiens, la Direction nationale du contrôle de gestion DNCG ne devrait pas tarder à taper sur les doigts de Pablo Longoria pour le mauvais état financier du club, ce qui obligera Frank McCourt à sortir de nouveau le chéquier.
En clair, la vente de l’OM à des investisseurs saoudiens est une des rares occasions qui s’offrent à l’américain de limiter ses pertes. Même s’il est parvenu à rehausser la valeur de la marque OM à 145 millions d’euros, soit 19% de plus en 2022, partir avec un chèque non négligeable de 300 millions d’euros ne serait pas une mauvaise affaire.