En pleine trêve internationale, le Stade de Reims vient d’être lourdement sanctionné par la justice à la suite de son litige avec Anatole Ngamukol.
Le Stade de Reims condamné à verser 400 000 euros à Anatole Ngamukol
Le Stade de Reims réalise un début de saison intéressant. Comptabilisant 13 points en 8 journées, le club champenois occupe actuellement la 5e place de Ligue 1 devant l’OM, le LOSC et le Stade Rennais. Les hommes de Will Still espèrent bien poursuivre sur cette belle lancée après la trêve internationale. Toutefois, le Stade de Reims fait face à une autre préoccupation, cette fois en dehors du terrain.
Anatole Ngamukol, ancien attaquant rémois, avait engagé des poursuites judiciaires contre le club pour harcèlement moral et licenciement abusif en octobre 2018. Dans un premier temps, l’ancien Rémois avait obtenu une indemnisation de 15 460 euros pour les salaires non perçus, 54 000 euros en dommages et intérêts pour compenser le préjudice financier, et 10 000 euros pour harcèlement moral subi.
Cependant, Anatole Ngamukol a fait appel de la décision initiale, en réclamant une somme beaucoup plus élevée, soit près de 4,39 millions d’euros. Après analyse de cette affaire qui remontre à plus de 4 ans en arrière, le Tribunal de Reims a rendu son verdict. L’Équipe assure que le club rémois a été condamné à verser 400 000 euros à son ancien attaquant.
Le Stade de Reims se réserve le droit de faire appel
Soutenu par l’UNFP, Anatole Ngamukol vient d’obtenir une victoire qui solde un dossier prud’homal ouvert depuis de longue date. Les juges ont justifié leur verdict en considérant le préjudice subi par l’ancien joueur, prenant en compte son âge au moment de la rupture du contrat de travail et le fait qu’il n’ait pas évolué dans des clubs de premier plan au cours de sa carrière. En conséquence, une indemnisation de 200 000 euros a été accordée pour réparer ce préjudice, en plus de 20 000 euros pour le préjudice moral, dû au placement d’Anatole Ngamukol dans le loft.
Cette décision signifie que le club rémois doit verser une somme substantielle à son ancien joueur, reflétant les conséquences négatives que cette affaire a eu sur la carrière et la situation morale du joueur. Elle illustre aussi que la justice sanctionne sévèrement cette pratique de « loft » répandue ces dernières années en Ligue 1. Pour le moment, la direction du Stade de Reims se réserve le droit de faire appel de cette décision devant la Cour de cassation, une étape qui pourrait prolonger davantage ce litige juridique.