De passage en conférence de presse ce vendredi, deux jours avant l’Olympico face à l’OM, Fabio Grosso, coach de l’OL, est revenu sur l’affaire de la taupe.
Fabio Grosso : « Le vestiaire est sacré »
Quelques jours après l’affaire de la taupe dans le vestiaire de l’Olympique Lyonnais, Fabio Grosso a été interrogé sur le sujet ce vendredi. À deux jours du choc contre l’OL, à l’Orange Vélodrome, en clôture de la 10e journée de Ligue 1, le successeur de Laurent Blanc a dû éteindre l’incendie, après une semaine mouvementée avec des fuites sur l’intimité du vestiaire.
« Bien sûr, on a parlé avec les joueurs. J’ai voulu parler avec les joueurs. Pour moi, le vestiaire est quelque chose de sacré. Les choses du vestiaire, ça ne doit pas sortir. Je n’aime pas du tout, quand on me connait depuis longtemps, faire du théâtre, j’aime faire mon travail au maximum de mes capacités. Je n’ai pas aimé ce qu’il s’est passé. Le vestiaire, c’est le lieu où on construit notre futur. C’est déjà très difficile de construire, alors si on se met en danger, ce n’est pas bon », a déclaré le technicien italien, avant d’afficher sa volonté de passer à autre chose après cet épisode.
Fabio Grosso : « On laisse ça derrière »
Remonté après les révélations fracassantes de Jérôme Rothen lundi dernier sur les antennes de RMC Sport, Fabio Grosso s’était mis à la recherche de la taupe dans son vestiaire. Après des recherches infructueuses durant une semaine, l’ancien défenseur lyonnais a décidé de tourner la page, sans l’avoir trouvé. Alors que son équipe pointe à la dernière place du Championnat, Grosso veut se focaliser sur le choc à Marseille.
« À la fin de la réunion, j’ai pensé que ce n’était pas fondamental de faire un entraînement en plus de ça. Mais le plus important était de se dire les choses, et on est allé de l’avant. On laisse ça derrière, on essaie d’oublier et on va de l’avant (…) Il y a eu beaucoup de chaos autour de tout ce qui se passe ici, mais le plus important, c’est la direction où je veux aller, et où on veut aller tous ensemble », a indiqué le collaborateur de John Textor.