Suite aux violents incidents de l’Olympico, l’OM n’est pas sous la menace de sanctions, tandis que Lyon risque de graves conséquences.
Violences OM-OL : Marseille n’est pas dans le viseur de la LFP
Le 29 octobre dernier, plus de 64 000 supporters s’étaient rendus au stade Vélodrome afin d’assister au premier Olympico de la saison. Mais cette rencontre tant attendue entre l’OM et l’OL n’a pas eu lieu en raison de violents incidents survenus avant le coup d’envoi du match. Le bus lyonnais avait été caillassé avant d’arriver au stade, causant la blessure au visage de Fabio Grosso.
Suite à ces actes de violence, la rencontre a logiquement été annulée avant d’être reprogrammée au 6 décembre prochain dans des conditions qui devront être définies. Ce match se jouera-t-il à huis clos ou dans un stade neutre ? La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) va bientôt rendre son verdict. Elle se réunit d’ailleurs ce mercredi afin d’évoquer ces violents incidents.
L’Équipe indique que la commission de discipline de la LFP va entendre les dirigeants de l’OM et de l’OL sur ce dossier, mais elle n’a pas l’intention de traiter la moindre sanction contre Marseille. Car l’attaque du bus lyonnais s’est déroulée à l’extérieur du Vélodrome. La jurisprudence stipule que seuls les actes ayant été commis à l’intérieur du stade et dans sa périphérie immédiate (parvis, voies d’accès) sont passibles de lourdes sanctions. Dans le cas d’espèce, le club entraîné par Gennaro Gattuso échappe à de possibles sanctions de la LFP.
Les sanctions encourues par Lyon suite à ces incidents
En revanche, Lyon est exposé à de lourdes sanctions en raison du comportement déplorable de ses supporters. Des saluts nazis, des cris de singes et des insultes racistes avaient été proférés par certains ultras lyonnais, présents dans le parcage visiteur du Vélodrome ce soir-là. Ces gestes prohibés risquent de coûter cher à l’Olympique Lyonnais. Le quotidien sportif assure que « des sanctions fortes seront prononcées » par la LFP.
La source précise que l’OL pourrait écoper d’un huis clos partiel du Groupama Stadium, d’une interdiction de déplacement pour ses supporters pour plusieurs rencontres à l’extérieur, ou d’un retrait de point avec sursis. Lanterne rouge du championnat après onze journées, le club rhodanien voit sa situation se compliquer davantage. De lourdes sanctions sont donc attendues après ces événements déplorables.