Recrue estivale de Montpellier, Mousa Al Tamari aurait pu signer au FC Nantes à l’hiver 2023. Il donne les raisons de l’échec de sa signature chez les Canaris et glisse un tacle au club de la Loire-Atlantique.
Mercato FC Nantes : Mousa Al Tamari laisse des regrets au FCN
Le FC Nantes était parmi les clubs qui souhaitaient enrôler Mousa Al Tamari (26 ans) pendant le mercato hivernal 2023. Les responsables du club de la Loire-Atlantique étaient entrés en contact avec lui, mais ils avaient eu des doutes sur sa capacité à évoluer au haut niveau, surtout en provenance de OH Louvain (Belgique). Finalement, l’ailier droit s’est engagé gratuitement avec le Montpellier HSC cet été. Et il s’est imposé sans souci dans l’équipe de Michel Der Zakarian.
Mousa Al Tamari a été titulaire 9 fois déjà en 10 apparitions en Ligue 1. Mieux, il est décisif avec le club héraultais. Il a déjà inscrit 3 buts et délivré 2 passes décisives en championnat. Et il y a de quoi laisser des regrets au FC Nantes !
Les incertitudes sur Mousa Al Tamari liées à ses origines ?
Pour France Bleu, l’international jordanien (54 sélections, 13 buts) a livré la raison de l’échec de sa signature chez les Canaris. Il rejette l’explication du club, selon laquelle « les incertitudes étaient trop importantes au regard de l’investissement demandé » par Louvain, club avec lequel il était encore sous contrat en janvier dernier. Selon Mousa Al Tamari, les décideurs nantais n’ont pas forcément regardé ses qualités techniques, mais plutôt ses origines. « Beaucoup de clubs regardent la nationalité avant de regarder les qualités des joueurs », a-t-il confié.
Dans ses confidences sur la radio, le N°9 de Montpellier a fait savoir que le FC Nantes lui a posé la question suivante : « mais tu travailles dur à l’entraînement ? ». Et il a répondu simplement par l’affirmative, en demandant : « où était le problème ». Malgré sa frustration, l’ancien joueur d’Apoel Nicosie (Chypre) comprend la méfiance des clubs de haut niveau. « Comme Nantes par exemple, certaines formations ont peur de payer pour me recruter, et de se tromper finalement », a-t-il confié. À noter que Mousa Al Tamari s’est engagé avec le MHSC jusqu’à fin juin 2026 et sa valeur marchande a grimpé jusqu’à 5 M€.