Waldemar Kita n’aurait toujours pas réglé le départ de Pierre Aristouy, entraineur du FC Nantes limogé fin novembre 2023. Ils pourraient porter le litige devant les Prud’hommes.
Pierre Aristouy avait sauvé le FC Nantes, mais pas sa peau
Nommé entraineur du FC Nantes vers la fin de la saison dernière (9 mai 2023), Pierre Aristouy avait sauvé les Canaris de la relégation en Ligue 2. Ayant succédé à Antoine Kombouaré, il avait réussi à maintenir le club de Waldemar Kita en Ligue 1, grâce à un nul contre Toulouse FC (0-0), lors de sa première, et une précieuse victoire face à Angers SCO (1-0), lors de la dernière journée du championnat. Il avait cependant perdu deux des quatre matchs dirigés.
Confirmé ensuite au poste d’entraineur principal du FCN, Pierre Aristouy a fait un début de saison (2023-2024) catastrophique. Son équipe a enregistré 6 défaites et 3 nuls, pour seulement 4 victoires. Elle pointait à la 16e place de barragiste après 13 journées. Face à la menace de relégation de son club en Ligue 2, le président nantais a limogé l’entraineur de 44 ans, au profit de Jocelyn Gourvennec.
Litige au FCN : Kita et Aristouy bientôt devant les Prud’hommes ?
Mais depuis le départ officiel de Pierre Aristouy, le 29 novembre dernier, son compte n’aurait toujours pas été soldé par Waldemar Kita. Un différend financier oppose le technicien français à son employeur, comme l’a révélé Presse-Océan. L’ex-coach de l’équipe professionnelle du FC Nantes juge insuffisant ce que les Kita lui propose comme arrangement, à la suite de son licenciement. D’après But Football Club, « il a refusé la proposition de reclassement qui lui a été formulée et négocie son départ à l’amiable ».
Jean-Marcel Boudard (de Ouest-France) donne plus de détails sur ce litige, dans le podcast « Sans Contrôle ». Il rappelle que Pierre Aristouy touchait son salaire de formateur (entraineur de la réserve), après sa promotion sur le banc de touche des pros, depuis l’été dernier. Cependant, il bénéficiait d’une prime à chaque match officiel dirigé à la tête de l’équipe professionnelle. Selon les explications du confrère, « il aimerait être payé avec ses primes incluses », pour accepter de casser son contrat qui allait jusqu’en juin 2025. Le club lui propose pourtant « une résiliation avec son salaire de base ». A défaut d’un accord pour une séparation à l’amiable, Pierre Aristouy et Waldemar Kita pourraient se retrouver devant les Prudhommes; afin de régler leur conflit financier.