Le Brésilien Brandao innocenté par la justice marseillaise après les accusions portées contre lui par une jeune femme l’an dernier, a tenu a dénoncer le comportement de Jean-Claude Dassier à l’éclatement de cette sombre affaire.
La précipitation de Dassier
L’ancien dirigeant de l’Olympique de Marseille, Jean-Claude Dassier, dans son envie de se faire passer pour quelqu’un d’irréprochable, s’était pressé de condamner le brésilien dès le début de l’affaire. Il avait déclaré sur RTL Brandao « mérite une sanction », et qu’un tel « comportement n’était pas acceptable.» Le voilà qui condamnait ainsi son joueur là où tout bon président aurait soutenu son protégé avant le verdict de la justice.
L’arroseur arrosé
L’ancien patron des phocéens était même allé plus loin en ne voulant plus voir le Brésilien sous les couleurs du club phocéen. L’expédia même au Brésil illico. L’attaquant de Saint-Etienne est aujourd’hui blanchi par le tribunal, et le très bon donneur de leçon de conduite ne s’est toujours pas excusé de ses propos, voir de son comportement. Brandao a déclaré à son propos sans le nommer dans les colonnes d’Aujourd’hui en France : « Un président, qui est parti maintenant, a tenu des propos qu’il n’aurait pas dû tenir. Il a dit des choses qui m’ont beaucoup énervé, notamment que je ne porterai plus jamais le maillot de l’OM. Maintenant que je suis innocenté, je veux leur dire qu’avant de parler et de condamner, il faut connaitre les personnes. Personne ne s’imagine ce que j’ai pu vivre.»
C’est Dassier lui-même qui n’est désormais plus prêt de revenir à l’OM puisqu’il a été éjecté de son siège de président de ce club, finalement trop grand pour lui.
Brandao demande réparation aux médias
Même s’il a dépassé cette histoire qui l’a fait grandir, selon ses propres affirmations, Brandao demande à ce que les médias qui brandissaient son accusation aux yeux du peuple française fasse de même avec le verdict du tribunal. Il a déclaré : « La presse parlait beaucoup de cette affaire, la télé aussi. Les articles étaient énormes et, quand j’ai été innocenté, ils étaient minuscules. Je n’ai rien contre les journalistes, mais je veux qu’on écrive désormais en grand que je suis innocent.»