PSG : J. Alonzo « J’ai la prétention de connaître ce club comme peu de monde »

Jérome Alonzo

Jérome Alonzo, l’ancien portier de l’Olympique de Marseille, Saint-Etienne, PSG et Nantes, a évoqué son avant-dernier club dans les colonnes de But ! Paris. Même s’il n’a joué au PSG que de 2001 à 2008, Alonzo montre qu’il était déjà lié au club de la capitale depuis sa tendre enfance. Ce qui lui donne une légitimité pour l’aimer, mais aussi pour en parler. Justement, il en parle du Paris Saint-Germain.

« Beaucoup de gens pensent que c’est sept ans de ma vie (le PSG), mais c’est beaucoup plus ! Quand tu te promènes dans le Parc des Princes, en bas, il y a des photos de toute les équipes depuis la création du club en 1970. Et si tu regardes bien, en 1976, un petit garçon brun pose avec les joueurs : c’est moi, dit-il avant de rajouter : A cette époque, mon père était directeur du centre de formation. J’avais été désigné mascotte officielle du PSG et c’est moi qui entrait avec le ballon du match. J’ai la prétention de connaître ce club comme peu de monde. J’ai donc la légitimité pour l’aimer, mais aussi pour en parler. »

En ce qui concerne le parcours du PSG cette saison, Alonzo explique : « Je n’ai pas pour habitude de crier avec les loups. Si Carlo Ancelotti a lancé le mot crise après la défaite face à Rennes, c’est pour qu’on lui lâche un peu la grappe. J’ai relu l’interview, il a dit : « Oui, oui, vous pouvez parler de crise… » . J’espère qu’il l’a fait aussi pour titiller ses joueurs. Après, on est en droit d’attendre plus. Ancelotti est là depuis presqu’un an et on reste sur notre faim. C’est trop long à se mettre en place. A leur décharge, à mon époque, quand les équipes jouaient face à nous, elles voulaient faire le match de leur vie. Aujourd’hui, c’est décuplé. Et les gens ne se rendent pas compte de ça. Ça n’excuse pas tout. Mais quand tu as onze morts de faim face à toi, qui en plus sont de bons joueurs de Ligue 1, c’est pas honteux de perdre. L’A.S.Saint-Etienne aurait battu toutes les équipes de Ligue 1 le jour où elle s’est imposée à Paris. Rennes, si c’est pas au Parc à 9 contre 11, contre n’importe qui, ils perdent 4-0. »