Alors que la saison prochaine commence en aout, aucun diffuseur n’a été encore trouvé par Vincent Labrune, président de la LFP, pour les Droits TV. Daniel Riolo s’est exprimé sur le sujet.
Vincent Labrune en difficulté pour les Droits TV
Alors que les droits TV de la Ligue 1 devaient être vendus pour 1 milliard d’euros, ces derniers ont baissé à 500 millions d’euros et aucun diffuseur ne veut mettre cette somme. Alors que les négociations avec BeIN Sports pouvaient arranger Vincent Labrune, l’actuel diffuseur de l’Euro 2024 a décidé de ne pas vouloir prendre la totalité des matchs et qu’une partie devait être assumée par Canal +.
Cependant, Maxime Saada, président du groupe Canal+, avait fait comprendre que la chaine n’allait pas entrer dans les négociations de par la trahison qu’ils avaient subie lorsque la LFP a donné les droits TV à Amazon ou encore Médiapro.
Cette situation met Vincent Labrune dans l’embarras total, qui doit désormais trouver un moyen pour que les matchs du championnat français soient diffusés l’année prochaine. Le moyen le plus probable actuellement est que la LFP crée sa propre chaine qui diffusera la totalité des matchs de la Ligue 1. L’abonnement couterait 25 euros, une situation qui déplait à de nombreux observateurs du football français, dont Daniel Riolo.
Daniel Riolo réclame la démission de Labrune
Face à cette situation qui met le football français dans de sales draps, Daniel Riolo, qui s’était exprimé dans l’émission de RMC, l’After Foot, estime que la solution pour que Canal+ reprenne la Ligue 1 est de voir Vincent Labrune céder sa place à quelqu’un d’autre.
« Je vous dis aujourd’hui : s’il part le foot français peut être sauvé. S’il part, Canal revient s’asseoir à la table des négociations. (…) S’il part, Canal se remet à table et c’est peut-être un peu moins que 700 millions mais un peu mieux que 500. Si ce n’est pas le cas, 500 millions, il faudra tourner la page du catastrophisme et réapprendre à travailler enfin de façon intelligente dans le recrutement ».
Daniel Riolo ne critique pas que le président de la LFP, mais aussi les différents acteurs, dont les présidents des clubs. « Qu’on arrête de croire qu’on est une ligue extraordinaire qu’on arrête d’exploser les masses salariales et qu’on regarde les gens qui ont de meilleurs résultats que nous avec beaucoup moins d’argent, comme évidemment le Portugal. »