L’Euro débute dans quelques jours et dans le cadre de la compétition, l’UEFA a pris une série de mesures. De nouvelles règles ont été établies pour protéger les arbitres et assainir leurs relations avec les joueurs.
Euro 2024 : Une règle qui prône l’équité
Que serait une Coupe d’Europe sans grandes innovations. En 2016, la goal-line technology faisait son entrée dans la compétition. En 2021, la VAR a été introduite. Pour l’EURO 2024 qui débute le 14 juin en Allemagne, l’UEFA a frappé fort en instaurant une nouvelle règle. En effet, pour garantir un véritable spectacle et des matchs bien arbitrés, les dirigeants du football européens ont annoncé que désormais, seuls les capitaines de chaque équipe auront le droit de parler à l’arbitre. Comme l’explique le quotidien espagnol Relevo, seuls ces joueurs auront donc le droit de protester ou de demander des explications à l’homme au sifflet pendant ces rencontres de l’Euro.
Le journal précise que l’organisation qui régit le football européen sera intransigeante : « tout joueur non-capitaine qui protestera auprès de l’arbitre écopera d’un carton jaune. » Et dans le cas où le capitaine est le gardien, un joueur de champ sera désigné comme porte-parole de l’équipe sur le terrain. Cette mesure a plusieurs objectifs. D’abord, d’un point de vue communicationnel. Il sera plus facile pour l’arbitre d’expliquer une décision à un seul joueur plutôt qu’à une horde de mécontents. Il y a aussi volonté d’assainir un peu plus la relation entre le corps arbitral et les joueurs, tout en donnant un peu plus de pouvoir au premier cité également.
Pour plus de spectacle et de temps de jeu
Cette mesure devrait aussi aider au niveau du temps de jeu effectif, diminuant ainsi le temps d’interruption des rencontres et ainsi moins couper le rythme, sujet qui préoccupe beaucoup les dirigeants du foot actuellement. Une nouvelle règle qui ne s’appliquera que pendant cet Euro. Mais rien n’empêchera, par la suite, de voir des fédérations ou des ligues s’en inspirer et l’appliquer dans leurs compétitions locales, nationales ou continentales.
Avec l’autorisation de l’IFAB, ils peuvent introduire ces détails, même s’ils ne figurent pas dans les règles du football. Les images à venir seront sûrement difficiles à digérer, tant pour les supporters que pour les joueurs eux-mêmes. Mais il faudra se contenir dans les moments de tension. Les arbitres de leur côté devront essayer de s’imposer et d’appliquer la logique de cette nouvelle règle.